Quatre années après la fin de la Grande Guerre, Élisabeth vit dans le souvenir permanent de son mari, le peintre Georges Borderie. La disparition de ce dernier, mort au combat, lui est d’autant plus difficile à surmonter qu’elle est persuadée qu’il était un artiste d’exception, au talent injustement ignoré. Ainsi, elle se détermine à organiser une exposition des œuvres laissées par son mari, chantre de la vie rustique et des paysages girondins. Grâce à cet évènement, elle souhaite faire enfin connaître à tous son génie. Mais se faisant, il lui faut retourner s’installer à Paris, sur les lieux même de son bonheur défunt. Elle doit également renouer avec Lucien, le meilleur ami de Georges. Cependant, dans le plus grand secret, cet écrivain taciturne et irascible a toujours été amoureux d’Élisabeth…
Cette réflexion d’une grande finesse psychologique sur le deuil, l’amour et la création, emplie de sensations, d’instants et d’images des plus poétiques est l’œuvre de Jeanne Marie Bernarde Alleman, dont les romans furent publiés sous le nom de Jean Balde. L’autrice, Chevalière de la Légion d’Honneur, vit ses ouvrages maintes fois récompensés (le prix Northcliffe lui fut par exemple décerné pour La vigne et la maison, roman disponible sur notre site).
©Bruant d’Almeval 2024, montage d’après Arkhip Kuindzhi (1842-1910), Walter Sadler (1854–1923), Oswald Achenbach (1827–1905) et Wilhelm von Kügelgen (1802-1867) : Domaine public pour les quatre oeuvres.
Introduction et chapitres : String Quartet no. 1, Op. 46 – IV. Andante sostenuto vivacissimo, de Swan Hennessy , interprété par Steve’s Bedroom Band (licence CC BY 3.0)
Conclusion : String Quartet no. 1, Op. 46 – III. Allegretto, de Swan Hennessy , interprété par Steve’s Bedroom Band (licence CC BY 3.0)
Merci pour la lecture et le choix de ce livre ! Il est écrit dans un style qui m’a éblouie. La musique choisie est très bienvenue aussi. Quel beau travail ! Je ne commente pas plus le roman pour ne rien dévoiler de la fin.
Merci, Marjolaine ! Je suis tout à fait d’accord avec vous : la plume de cette écrivaine est merveilleuse. Elle lui permet de passer de superbes scènes descriptives, extrêmement poétiques, à des évocations psychologiques saisissantes de “réalisme”. Une sobriété parfaite, mais pas de sécheresse !
Puisque vous avez aimez la plume de Jean Balde, je me permets de vous recommander l’écoute de “La vigne et la maison”, dans le remarquable enregistrement qu’en fit Gaëlle (enregistrement qui a été à l’origine de ma découverte de cette autrice !).
Cher monsieur Bruant d’Almeval,
j’ai bien hâte d’écouter votre nouvelle lecture !
Merci beaucoup de nous l’offrir (‘◡’)
J’ajoute que vous êtes un champion de jolies vignettes ! 😉
Note: Encore une écrivaine qui a pris un nom de plume masculin…
Quelle époque !
Chère Madame Lïat,
A mon tour d’avoir hâte ! Hâte de savoir ce que vous aurez pensé de votre écoute !
C’est moi, qui vous remercie de suivre fidèlement mes publications !
Pour votre gentille évocation des vignettes, merci également.
Ah ! Un peu de douceur dans ce monde de brutes…
Et concernant votre note : oui, une longue, longue époque… Aujourd’hui, les choses se sont sensiblement améliorées du côté de la littérature. Les femmes ne sont plus dans l’obligation de recourir à cette falsification d’identité (et de genre !) pour obtenir une chance de voir éditer leurs oeuvres et que ces dernières puissent prétendre à la même notoriété et aux mêmes honneurs que leur confrères masculins. Sensiblement, ai-je précisé… Car le chemin, en ce domaine comme en tant d’autres, est si long encore pour que l’équilibre soit atteint.