Le 31 juillet 1914, la France est sous le choc de l’assassinat de Jean Jaurès. Son pacifisme ardent lui aura valu la haine des militants nationalistes. Raoul Villain, son bourreau, était un étudiant nationaliste, qui sera finalement acquitté le 29 mars 1919.
Dans ce discours, le dernier, Jaurès explique les ressorts diplomatiques à l’œuvre ; il met en lumière les responsables de la guerre et l’imminence des combats dans toute l’Europe.
« Citoyens,
Je veux vous dire ce soir que jamais nous n’avons été, que jamais depuis quarante ans l’Europe n’a été dans une situation plus menaçante et plus tragique que celle où nous sommes à l’heure où j’ai la responsabilité de vous adresser la parole. […] »
Trois jours après ce discours débute la Première Guerre mondiale.
Pétition sur herodote.net – rubrique accueil- “notre lettre hebdomadaire”
Merci à vous deux ! Je suis content de vous avoir rendu Jaurès plus “accessible” ; il est vrai que la lecture de textes politiques peut parfois rebuter. Mais on en apprend beaucoup en lisant ce genre de discours. Il faut dire que la rhétorique m’intéresse, je suis toujours curieux de savoir comment un grand homme comme Jaurès s’y prenant pour tenter de persuader ses concitoyens de refuser la boucherie qui s’annonçait.
Bien sûr, Sophie, vous pouvez tout à fait me faire ces requêtes, j’en ai besoin pour me “booster” un peu ! 🙂 Il faut simplement que je m’y mette, et ensuite ça ira tout seul…
Bonne journée !
Vincent
Bonjour cher Prof.
À n’en point douter, vous avez le bon ton pour les textes politiques. J’avoue que votre lecture m’aide énormément à la compréhension d’un registre où je n’excelle malheureusement pas. Mais ça me ferait grand plaisir de vous réentendre dans d’autres textes (Mirbeau par exemple) tel que vous l’avez précisé à Milunisu.
Je ne sais si, en tant que donneuse de voix, je peux me permettre une telle requête, mais je m’en octroie le droit en tant que lectrice audio 😉
Merci encore et à bientôt
Sophie
Voilà qui explique bien des choses!
Merci prof Tournesol pour ce choix de textes,la politique est toujours plus compliquée qu’on ne croit