Grizzly bear and cubs, par Gerry Miles

Le Grizzly

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« Langdon se souvenait d’un rêve curieux qu’il avait eu en s’endormant, certain soir, sur son travail, dans le studio de sa maison.

Les têtes empaillées accrochées au mur s’étaient mises à revivre et l’une après l’autre avaient tourné vers lui leurs grands yeux brillants de lumière et l’avaient accusé de meurtre.

Quarante ans ! Les paroles de Bruce résonnaient encore à son oreille. Si [un ours] pouvait atteindre un âge aussi avancé, combien d’années de vie n’avait-il pas détruites en ces jours de massacres où il s’était estimé un chasseur heureux ? […] Il se mit à additionner, en fixant le feu, le total de ses destructions, et il arriva à mille ans. »

Le Grizzly (Grizzly King, 1916) est l’un des plus beaux romans de l’écrivain américain James Oliver Curwood.

L’auteur y célèbre son amour des étendues du Grand Nord, la beauté, la majesté et la puissance des forces de la nature.

On n’oubliera pas les combats terribles, les vastes solitudes altières des montagnes de la Colombie Britannique, pas plus que les facéties du petit ourson à la frimousse brune. Jean-Jacques Anneau ne s’y est pas trompé, y trouvant l’inspiration de son magnifique film L’Ours, en 1988.

À mon père.

Traduction : Midship (alias Jean d'Agraives, 1892-1951).

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Références musicales :

Félix Mendelssohn, Hebrides Overture, Op. 26, interprété par le Musopen Symphony Orchestra (domaine public).

Licence d'utilisation : Réutilisation du livre audio soumise à autorisation préalable.
Livre audio gratuit ajouté le 17/05/2022.

21 Commentaires

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  1. Merci pour votre lecture, pour votre diction claire et votre intonation d’où l’on entend de réelles émotions.

    Lors du premier combat de tyre, quand il se prend les balles, je me suis dit que je ne pourrais finir ce livre, ses blessures me faisant trop de peine.

    J’etais d’abord furieux contre l’homme blanc, et ne que voulait souhaiter qu’une fuite auxquelle je ne croyais pas à l’ours. Puis devant la mort des chiens, le changement de comportement et les décisions du chasseur ecrivain, en même temps que la disparition de ma colère apparaissait l’acceptation de la mort de tyre, comme resultant d’un affrontement naturel, juste au fond.

    Puis vint la rencontre de l’homme désarmé face au grand prédateur, qui s’ensuivit de la traque par les amis ignorant de cette rencontre et du changement occasionné chez celui dont l’ours avait eu pitié. Je sombrais là dans un nouveau désespoir, persuadé que l’ours allait mourir devant les yeux de l’écrivain impuissant.

    Mais non, encore un dénouement heureux. Et enfin l’homme qui relâche le petit grizzly..

    Pour resumer j’ai appris à accepter et à croire en l’avènement de tous les malheurs au fil du livre sans qu’aucun ne se réalise finalement. Je n’avais jamais vécu ça, et j’en ai presque les larmes aux yeux, merci et bravo à l’auteur et au lecteur !!

    1. Bonjour Louis, merci à vous, on voit comment vous avez “vécu” ce roman, et à vous lire, on le vit avec vous 🙂
      Je suis vraiment très touché de l’émotion que vous avez éprouvé à l’écoute de ce livre. C’est le résultat du talent de James Oliver Curwood bien sûr, mais je ne suis pas étonné d’avoir laissé transparaître mon émotion dans cette lecture. D’abord parce que ce livre est beau, simple et émouvant, et aussi parce qu’il a un sens particulier pour moi, comme vous pouvez le constater si vous avez lu la petite dédicace que j’ai insérée en bas de la description de ce livre.
      Grand merci, des commentaires comme le vôtre sont le carburant dont nous avons besoin pour garder notre motivation.
      Au (grand) plaisir de vous retrouver au détour d’une nouvelle lecture.

  2. Cher Vincent, je vous ai fait confiance en écoutant ce roman – a priori pas ma tasse de thé, cette histoire de chasseurs et de gros ours 😉 – et je ne le regrette pas ! J’ai été emportée par l’histoire, écoutée d’une traite, craignant le pire pour Tyr et Muskwa. Merci beaucoup de m’avoir donné l’occasion de découvrir ce texte et cet auteur.

    1. Merci Gaëlle ! C’est l’une des vertus de notre site de nous donner l’occasion d’écouter des textes vers lesquels on ne se serait pas naturellement tournés ! Cette belle histoire toute simple est très riche en émotions et on se laisse vite emporter. J’avais retrouvé ce vieux livre dans la bibliothèque de mon père, qui devait l’avoir lu quand il était tout jeune. Il y avait donc beaucoup de sentiments qui se bousculaient dans ma tête quand je l’ai lu.
      Merci et à bientôt !

  3. Diable, Menu, vous avez raison. Il y avait un paramètre qui n’était pas bien réglé.
    C’est corrigé pour “Le Grizzly” et “L’héritage de Charlotte”, qui ne comportent qu’un seul fichier ZIP. Pour “Les oiseaux de proie”, lorsque vous cliquer sur “Télécharger”, la page se déroule juste vers les deux fichiers ZIP pour vous en proposer le téléchargement (car pour ce livre, il y a deux fichiers ZIP).
    Merci de me l’avoir signalé, je vais regarder si le problème se produit ailleurs, sur mes lectures ou sur d’autres.

  4. Bonjour,
    Je me permets de vous signaler que le bouton télécharger n’est pas là pour ce livre et d’autre de vos lectures
    Et quand il y en a un, il ne fonctionne pas ( par exemple, Les Oiseaux de proies de Braddon )
    Meilleures salutations

  5. Merci Vincent pour cette belle lecture. J’ai bien aimé ce roman, les grands espaces, les montagnes Rocheuses du Canada. L’anthropomorphisme ne m’a pas trop gêné, bien moins en tout cas que dans le film d’Annaud. Avez-vous d’autres projets concernant cet auteur ? Je me rappelle qu’adolescent, j’avais adoré l’histoire de Kazan.
    Bonne continuation,
    Ahikar

    1. Merci Ahikar, je suis vraiment heureux que vous ayez apprécié ce roman. Merci de votre retour 🙂 !
      Concernant l’anthropomorphisme, il me me semble pas trop marqué pour une oeuvre du début du vingtième siècle, époque où l’on se souciait assez peu de mettre en scène les animaux dans les romans. Je trouve que l’auteur fait un bel effort pour imaginer ce qui peut se passer dans la tête des animaux et illustre plutôt bien le fait qu’ils vivent essentiellement dans l’instant présent, par opposition aux chasseurs, qui planifient leurs actions.
      A propos de Kazan, vous ne pouvez pas si bien dire ; vous verrez sur le forum que j’en avais annoncé la lecture (diable, en 2017 ?!?). J’ai même commencé à enregistrer les 8 premiers chapitres, mais je ne sais pas trop pourquoi, j’avais quelque peu perdu courage avec ce roman. Peut-être vos encouragements me donneront-ils le coup de pouce nécessaire pour m’y remettre !

  6. Merci David, j’espère que ce beau roman vous plaira, en tout cas, il m’est allé droit au coeur.
    Vous me direz aussi ce que vous avez pensé de “Vixen”. Je viens de découvrir un autre roman de Mary-Elizabeth Braddon, et s’il me plait, j’en proposerai ici une lecture. Au plaisir de vous retrouver !

  7. Quel bonheur de pouvoir écouter encore un des vos lectures. Je suis en train de terminer l’écoute de “Vixen”, et je vais ensuite commencer cette histoire qui s’annonce passionnante.

  8. Bonjour Josy,
    Avez-vous essayé avec différents navigateurs ?
    La lecture coupe-t-elle en plein milieu d’un chapître, ou à la fin d’un chapitre ?
    Nous vous conseillons, pour écouter nos livres, de cliquer sur le bouton de lecture bleu. Celui-ci “remplit” alors votre liste de lecture avec tous les chapitres qui composent le livre, et la lecture devrait alors se faire naturellement et dans le bon ordre.

Lu par Vincent de l'ÉpineVoir plus

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