Dubliners, souvent traduit par Les Gens de Dublin, est un recueil de nouvelles publié en 1914. Il s’agit du premier livre révélé au public par James Joyce. Ces courts récits mettent en scène des personnages humbles, dans des situations quotidiennes, ballotés entre espoir et déception, paralysie et désir d’évasion, innocence et faute. Une amertume, une douleur, une atmosphère trouble baignent ces récits parfois énigmatiques. Dublin, que Joyce aimait tant, et qu’il continuera inlassablement à peindre dans Ulysses, semble prendre corps au cours de la lecture : rues, échoppes, pubs, ciels, docks, automobiles, fleuves, chevaux, badauds et travailleurs, s’animent sous sa plume.
- Une mère (28 minutes) : Mrs Kearney, petite bourgeoise un peu pimbêche, a donné la meilleure éducation à sa fille, et en particulier la meilleure éducation musicale. Lorsqu’elle décroche un contrat pour Kathleen, elle n’entend pas se laisser flouer par les vils messieurs qui essaient de rogner sur son cachet.
- Grâce (48 minutes) : Lorsque Mr Kernan se blesse en tombant, fin saoul, dans un pub, ses amis et sa femme complotent pour lui faire retrouver le droit chemin de la religion.
- Les Morts (1h40): Chaque année, à Noël, les vieilles demoiselles Morkan et leur nièce Mary-Jane, toutes trois bien connues du milieu musical de Dublin, donnent un dîner dansant. Gabriel, leur neveu, y assiste avec sa femme Gretta, qu’une vieille chanson irlandaise plongera en fin de soirée dans une profonde mélancolie… “The Dead” a souvent été considérée comme la meilleure nouvelle en langue anglaise de tous les temps.
Vue de Sackville Street (vieille carte postale du début du siècle)
Ce livre audio, défectueux, a été réparé et optimisé pour une écoute au casque. Désolée pour tous ceux qui ont eu la patience de l’écouter avec la voix d’un seul côté !