Originaire des États-Unis (New York, 1843), Henry James finira sa vie en Angleterre (Londres, 1916), naturalisé britannique. Cette évolution personnelle ne sera pas étrangère à son œuvre littéraire. En effet, ses romans, à caractère psychologique, reposent souvent sur l’opposition entre « The American way of life » et la culture du vieux monde européen.
Plus connu pour Le Tour d’écrou (1898), Henry James nous fait cheminer ici aux côtés de Clément Serle, un Américain désargenté et malade, poussé par le narrateur à la rencontre de ses racines anglaises. Cette découverte lui réservera une surprise… Échappera-t-il à la maladie et trouvera-t-il alors bonheur et sérénité ?
Voici comment le narrateur, partie prenante du récit, nous présente le personnage principal :
« Sa taille dépassait un peu la moyenne et il eût été difficile de préciser son âge. Il n’était plus jeune, bien qu’aucun fil d’argent ne sillonnât l’ébène de ses cheveux, dont la couleur, tout en s’harmonisant avec son teint maladif, ne s’accordait guère avec celle de ses yeux d’un gris pâle et trouble. Une longue moustache noire ombrageait ses lèvres. L’ensemble de la physionomie, malgré sa beauté régulière, annonçait un grand manque d’énergie ou un profond découragement. Sa mise était sinon élégante, du moins très soignée. »
Antonin Dvorak, Quatuor à cordes « American », Op. 96, interprété par European Archive (domaine public).
Désolé, une fausse manipulation m’a fait envoyer le message avant sa conclusion.
Chère Cocotte, je suis ravi que le produit fini vous ait plu.
Amicalement
Christian
Cher(e)s ami(e)s
Je suis très touché par vos messages qui m’incitent à poursuivre l’interprétation des textes de Henry James, du moins,pour ceux qui ne sont plus couverts par les droits de traduction.
J’envisage la lecture d’un autre texte du même auteur tandis que mon collègue Vincent de l’Epine en prévoit deux autres.
Chère Cocotte, j’ai effectivement rogné sur les temps de pause initiaux pour donner un peu plus de “nerf” au récit, ce qui m’arrive souvent.
Ravi quele
Hello Mister Dousset
Votre interprétation de cette nouvelle m à emmené a Oxford dans un beau voyage romantique merci
Bonjour,
Lecture très agréable à écouter ,votre voix est parfaite et les intonations tres justes. MERCI
Cher Christian
Vous avez une très belle voix et votre interprétation de Cousin, cousine, m’a beaucoup plu. Vous avez bien fait de réduire les silences entre les groupes de mots : c’est bien meilleur ainsi.
A bientôt pour une prochaine écoute, j’espère!
Amicalement
Cocotte
Cher monsieur Dousset,
Vous avez exactement la voix et le ton qui convient à
Henry James.
Merci beaucoup ! J’ai eu beaucoup de plaisir à vous écouter.
J’espère que vous aurez le goût de nous en offrir d’autres !
Salutations cordiales
Cher Christian.merci pour ce beau texte et si bien lu.
Très agréable journée à vous.
Bien cordialement.Chr.J.
Chère Paruline, cher Jean-Pierre,
Merci pour vos chaleureux commentaires; l’interprétation des textes est aussi pour moi une occasion de les redécouvrir, de m’approcher encore plus de l’auteur, du sens. En tous cas, c’est ce j’ai envie de partager avec vous.
Bien cordialement.
Cher monsieur Dousset !
Quel bonheur ! Un texte de H.James, l’un de mes auteurs préférés !
Je m’empresse de le télécharger pour l’écouter en tricotant des bas de Noël !
Grand merci de Paruline !
Vous passez, Christian, de Dickens à James sans sourciller et vous êtes encore épatant ! Et avec ça, vous prononcez les noms anglo-saxons comme un Lord anglais. Bref, je suis conquis !