« J’ai fermé les yeux pour évoquer tout ce passé que pour moi seul je transcris, comme si, en lui donnant une forme, je le revivais de nouveau… »
Léon, devenu adulte et de retour dans l’appartement de son enfance, se remémore sa mère, jeune femme gracieuse et enfantine, dont il perçoit et protège les mensonges sans toutefois les comprendre vraiment.
Publié en 1909, ce livre obtint la même année le prix Fémina.
Jeanne Dirys (Album Reutlinger de portraits divers, 1875-1917).
Chapitres 01, 06 et 12 :
Johannes Brahms, 8 Piano Pieces, Op. 76, interprété par Luis Sarro (domaine public).
Chapitres 03 et 05 :
Robert Schumann, Papillons, interprété par Greg Tait (domaine public).
Chapitres 02, 04 et 10 :
Johannes Brahms, 6 piano pieces, interprété par Edward Rosser (domaine public).
Chapitre 08 :
Frédéric Chopin, Nocturne in D flat major, Op. 27 no. 2, interprété par Paul Pitman (domaine public).
Chapitre 09 :
Robert Schumann, Scènes d’enfants opus 15 N°12, interprété par Donald Betts (domaine public).
Chapitres 07 et 11 :
Robert Schumann, Scènes d’enfants opus 15 N°10, interprété par Donald Betts (domaine public).
Je vous remercie, Sylve, pour votre agréable message. J’essaie toujours, du mieux que je peux, de servir l’auteur. Bien cordialement.
Merci pour ce bel enregistrement, Brigitte. Votre voix pleine de sensibilité qui met bien en valeur cette oeuvre, toute de suggestion, où le non-dit est important ainsi que votre judicieux choix de musiques font de cette écoute une agréable surprise.
Merci à vous, Astern. Votre touchant témoignage rend hommage à l’auteur. Je suis heureuse de vous avoir fait découvrir ce livre qui vous a aidé, et pas que vous très certainement (à commencer par moi-même) à mettre des mots sur des blessures d’enfance. Cordialement.
Merci, un auteur que je ne connaissais évidemment pas. Cette façon d’écrire du 19é, si correcte et si fine. Et votre voix paisible a égrenné les mots que j’aurais été bien incapable de mettre sur les émotions qui me submergeaient quand les parents s’affrontaient. Et ce jour où l’un ou l’autre part et qui, pour tous les enfants doit être cet effondrement d’un monde qui n’aura plus jamais aucune stabilité. C’est la première fois que je découvre que quelqu’un l’a exprimé, tout “en pastel”, comme il dit parfois, d’une façon qui me permet d’y penser sereinement. Grâce à vous, encore merci
Merci chère Lïat pour votre appel qui me touche. J’ai été un peu débordée par mon travail. Je vais revenir bientôt, d’autant que les vacances approchent😉 ! Bien à vous.
Chère Brigitte(84)
Quand aurons-nous le plaisir de vous entendre à nouveau ?
Votre voix est précieuse ! (⏓◡⏓)
Lïat
Merci Jean et pardon de vous répondre si tard. Même si Léon semble prendre parti pour sa mère, il n’en partage pas moins l’attente et les angoisses de son père. Il me semble que l’adulte qu’il est devenu exprime mieux sa blessure que l’enfant qu’il était. Finalement, ce livre est tout en nuances et c’est ce qui fait son charme. Encore merci pour votre commentaire.
Merci pour cette autre lecture Brigitte 84.
(Ce n’est pas la première oeuvre que j’écoute de vous).
C’est terrible, très triste, étant enfant, de ne pas être épargné des mésententes de ses parents…Votre diction a relativisé la tristesse que je ressentais.
Je me demandais, en vous écoutant, comment qualifier votre voix si on me le demandait; je dirais qu’il émane une véritable “fraicheur” de votre voix:-) A bientôt.