« Le temps, qui détruit si rapidement les monuments des empires, semble respecter dans ces déserts ceux de l’amitié, pour perpétuer mes regrets jusqu’à la fin de ma vie. […] », dit le vieux narrateur à l’écrivain.
Chef-d’œuvre de Bernardin de Saint-Pierre (1734-1814), disciple de Rousseau et précurseur de Chateaubriand, ce roman pastoral a pour cadre l’Ile Maurice dont les paysages tropicaux ajoutent leur beauté à la beauté morale de la petite société qui y mène une vie idyllique.
Paul et Virginie, gracieux adolescents connaissent les premiers émois de la passion qui nous est décrite avec simplicité et nous fait accepter la prédication philosophique parfois lassante et désuète que l’auteur nous impose…
Paul et Virginie, Passage du torrent – dessiné par Anne-Louis Girodet, gravé par B. Roger.
J’ai remarqué qu’un livre pas très bon, comme “Paul et Virginie”, ou franchement mauvais passe mieux quand on l’écoute.
Merci à vous, monsieur Depasse, pour votre lecture vivante (comme toujours).
quelle tragique destinée pour Virginie et Paul. Très belle histoire que je ne connaissais que de nom. On “passe” hélas, le sort des habitants mauriciens, maltraités par des colons profiteurs, pour se focaliser sur cette merveilleuse et mythique histoire d’amour pur. Très bonne lecture de Monsieur Depasse que je connais tant et tant.