Percival Ford, un fier baron du commerce à Hawaï, « qui n’aimait pas plus la compagnie des femmes que celle des hommes », déteste, en particulier, Joe Garland, un homme à moitié canaque « dissolu et paresseux ».
Paru en feuilleton dans le journal Gringoire en 1935.
« … pour lui existait un autre idéal, beaucoup plus élevé ! Il différait de toute cette clique et s’enorgueillissait des conditions de sa naissance. Elle ne résultait point d’une misérable rencontre amoureuse. Il était né de l’association d’un devoir sublime et du dévouement dune noble cause. Son père n’avait pas fait un mariage d’inclination. L’amour, cette folie, n’avait jamais troublé le cœur d’Isaac Ford. Lorsqu’il accepta d’aller chez les païens porter le message de vie, il n’avait consacré au mariage ni une pensée, ni le moindre désir. Ce en quoi il ressemblait à son père. Mais le conseil des missions pratiquait l’économie. Toutes considérations prises, il conclut qu’un missionnaire marié revenait moins cher par tête au budget de la Nouvelle-Angleterre, et fournissait un bien meilleur résultat. Il ordonna donc à Isaac Ford de se marier. Bien mieux, il lui fournit une femme, une autre âme fanatique, dépourvue de toute idée matrimoniale et seulement attachée à accomplir l’œuvre du Seigneur au milieu des païens. »
Flatiron Building de New York (Carte postale photochrome publie par la Detroit Photographic Company)
Ajoutez un commentaire !
C'est la meilleure manière de remercier les donneurs de voix.