Dans cette nouvelle, écrite en 1909 et parue dans le n°446 de Gringoire du 21 mai 1937, l’auteur de Croc-Blanc décrit le « coup de folie » meurtrier d’un homme révolté par le spectacle d’une corrida : « – C’est un spectacle dégradant, dit-il, qui apprend à se réjouir des souffrances d’un animal. D’ailleurs, ce combat de cinq hommes contre un taureau stupide, est lâche et on donne ainsi une leçon de lâcheté aux spectateurs. » Son dégoût et sa rage atteignent leur paroxysme lorsqu’il assiste à l’éventration de la monture du picador, « une pauvre haridelle, maigre et âgée, un vrai sac d’os recouvert d’une peau rongée par la vermine », qu’on expose, les yeux bandés, aux assauts du taureau. Le narrateur, un riche propriétaire esclavagiste, descendant de Pizarre, et ardent défenseur de la tradition taurine, s’offusque au plus haut point de la « sauvagerie » dont fait preuve le « gringo ».
Source Pixabay.
Rafael Garrigos García, Dos Rosas : Pasodoble – Pilar Sanchiz : Pasodoble – Al fill del compare : Pasodoble (Domaine public).
Merci encore, Jeanne. J’adore faire de gentilles blagues. Il va sans dire que Jack London partage votre aversion de la corrida !
Encore une fois Alain, vous m’avez bien eue ! Je me suis laissée prendre par votre magnifique lecture (bravo pour votre mise en scène) et pourtant j’ai du mal avec tout ce qui touche à la corrida…
Un grand merci à vous
jeannedelaville
Merci Dumoulin pour votre appréciation encourageante.Des 2 textes que vous proposez, je connais le second, que je trouve intéressant moi aussi, et vais prendre connaissance du 1er sans tarder.Maintenant que son traducteur est libre de droits, nous allons pouvoir faire partager les oeuvres de ce très bon et très attachant écrivain.A bientôt, donc.Amitiés d’Alain D.
merci pour cette lecture, j’aime beaucoup Jack London, je serais ravi si vous pouviez en enregistrer d’autres (A piece of steak, ou bien “comment je suis devenu socialiste”)