Jack London situe l’action dans le Klondike, région du grand nord où il a séjourné lui-même pendant l’hiver 1897-1898, en participant à la ruée vers l’or. Par un jour de très grand froid, un homme marche, accompagné d’un chien husky, et espère rejoindre le campement de ses camarades avant la nuit. Son inexpérience et son entêtement, dédaigneux des conseils qu’un vieil homme lui a prodigués, mettront sa vie en péril. Malgré ses efforts désespérés, il comprend qu’il est peu à peu, mais inexorablement, pris au piège du froid. Il décide alors d’attendre la mort avec dignité, sous l’œil incrédule du chien.
Traduction : Paul Gruyer (1868-1930) et Louis Postif (1887-1942).
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Livre audio gratuit ajouté le 17/02/2014.
Bonjour Carole,
Merci beaucoup pour votre splendide commentaire, auquel je réponds bien tardivement, ce dont je vous prie de bien vouloir m’excuser. Je suis tout à fait d’accord avec vous sur l’humanité dont Jack London fait montre à travers tous ses récits, lui dont l’écriture est très souvent empreinte de l’expérience de la vie. Une vie aventureuse, menée souvent dans des conditions très difficiles, et qu’il a partagée avec les plus humbles, ses frères.
Merci encore pour votre appréciation, qui est un encouragement à poursuivre. Bien cordialement,
ALAIN D.
Bonjour Alain,
j’ai récemment lu « le cabaret de la dernière chance », le magnifique roman d’inspiration autobiographique de Jack London et j’ai redécouvert la semaine dernière ces nouvelles que vous aviez choisies d’enregistrer.
Merci infiniment d’attirer ainsi notre attention sur ces écrits où le sens de la narration fait penser à la précision, si j’ose dire, d’une horlogerie suisse…
« Tuer un homme », en particulier, est d’une noirceur glaçante, tout comme cette nouvelle-ci, « construire un feu » dont le réalismenous entraîne pas à pas et intimement vers la « fin » de cet homme.
« Chez les fous » : grinçant , sans concession , une observation lucide et aiguë de la société.
Et toutes les nouvelles, sans exception, sont bien sûr sous-tendues par une humanité profonde qui fait que Jack London nous émeut toujours avec tant d’intensité.
Merci encore pour votre choix et pour votre lecture que j’ai trouvé parfaitement adaptée !
Merci à vous, chère Gaëlle, pour votre encourageant commentaire. Je suis (malicieusement) désolé pour la chair de poule en ce mois d’août caniculaire.
Merci pour votre belle lecture de cette nouvelle de London dans le grand froid, que votre voix profonde et ténébreuse rend particulièrement tragique ! J’en ai la chair de poule …
Merci chers Barbon et Jean-Pierre pour vos commentaires sympathiques.
Réflexion faite pendant la nuit : mon mal de cheveux ne viendrait-il pas du fait que quelqu’un a essayé de me les couper en quatre ?
Quant aux vieilles chaussettes, rassurez-vous Jean-Pierre, je les porte jusqu’à ce qu’elles soient usées jusqu’à la corde (ce qui est loin, loin, très loin d’être votre cas !)… et jusqu’à ce que ce soit elles qui me laissent lâchement tomber. Mais volontiers je les absous, eu égard aux services rendus !
Le Barbon, vous le trouvez vraiment bien ce Degandt qui nous laisse tomber comme de vieilles chaussettes, Mtan1 et moi ?!