Les Catacombes espagnoles sont une des onze Ombres sanglantes dont quatre ont déjà été publiées avec des billets vous éclairant sur les desseins de l’auteur. Rappelons le titre : «Les Ombres sanglantes, Galerie funèbre de prodiges, Événements merveilleux, Apparitions nocturnes, Songes épouvantables, Délits mystérieux, Phénomènes terribles, Forfaits historiques ; Cadavres mobiles, Têtes ensanglantées et animées, Vengeances atroces et combinaisons du crime ; Puisés dans des source réelles. »
Cuisin commence ainsi : « Si l’Europe ensanglantée par de longues guerres était divisée en couleurs allégoriques qui indiquassent le degré de calamités qui pesèrent le plus sur chacune de ses parties, ne serait-ce pas indubitablement la couleur pourpre, la couleur de feu, qui désignerait l’Espagne, comme ayant été le théâtre le plus arrosé de sang, le plus souvent embrasé des feux de la guerre ? »
« Parmi les femmes célèbres qui levèrent des bandes contre les corps d’armée, on cite la fameuse Collegiala, comme une des plus vaillantes Jeanne d’Arc de l’Espagne : faisant le coup de sabre comme le premier des hussards, elle se vanta souvent d’avoir immolé de sa propre main plus de vingt Français. »
Il nous avertit : « Cet exorde préparatoire a dû faire suffisamment sentir au lecteur que sa sensibilité va être mise à de pénibles épreuves dans les Catacombes espagnoles. Partout du sang, et toujours du sang. »
Le lecteur, maintenant averti, peut prendre connaissance des Faits historiques concernant l’odieux Tchevaco…
Catacombes du quartier du Sacromonte à Grenade.
René, fais-moi peur !