J.P.R. Cuisin, né à Paris en 1777, homme de lettres, a laissé une œuvre immense : soixante-dix volumes de divers genres littéraires : poésies, nouvelles, romans et des ouvrages d’histoire contemporaine ; il a beaucoup écrit sur la morale et les mœurs de son époque : cabarets, galanteries, femmes entretenues et, dans le domaine historique, Les Barricades immortelles du peuple de Paris en 1830.
Il présente ainsi ses onze Ombres sanglantes : « C’est pour les imaginations, peut-être un peu exaltées, que j’écris ; c’est, dis-je, pour fixer leur intérêt sur des images terribles, sur des combinaisons effrayantes, que je vais tâcher, sous des formes historiques, de réunir dans le cadre des Ombres sanglantes tout ce que la magie du prodige, tout ce que les prestiges du merveilleux peuvent enfanter de singulier et d’extraordinaire aux yeux des hommes. »
Les Premières Ombres sont intitulées La Demeure d’un parricide, ou Le Triomphe du remords.
« S’il est vrai que le génie prophétique du fatalisme ait tracé d’avance sur un livre d’airain les destinées prospères ou malheureuses des mortels, il n’est pas douteux que l’homme qu’il destine à tremper ses mains dans le sang de l’auteur de ses jours est de tous les hommes le plus infortuné. » comme vous pourrez le constater en écoutant l’histoire, fort bien écrite, de « l’infortuné » Amédée.
BONJOUR, Pauvre Amédée… Merci pour cette nouvelle Monsieur René… Que dire de plus… comme à votre habitude, c’est parfait… Alors! continuez à nous divertir et nous enchanter…MERCI PASCALE