Ce conte à caractère fantastique d’Ivan Tourgueniev (1818-1883) est parue dans La Revue universelle illustrée en 1888.
« J’aimais, par-dessus tout, la lecture, et encore plus à me promener tout seul et à rêver, rêver…
À quoi rêvais-je ?… C’est difficile à dire : quelquefois je croyais tout à coup me trouver devant une porte entr’ouverte, derrière laquelle se dérobaient des mystères impénétrables ; je restais dans l’attente, stupéfait, sans pouvoir me décider à franchir le seuil de cette porte et sans cesser de me demander ce qui se passait là, tout près de moi… et j’attendais toujours dans une sorte de transe ou je finissais par m’endormir.
Si j’avais été poète, j’aurais sans doute exprimé cet état d’âme dans des vers ; si j’avais été porté à la dévotion, je serais peut-être entré dans un couvent ; mais je n’étais ni poète ni pieux et je passais mon temps à rêver dans une vague attente. »
Il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
Félix Nadar, photographie d’Ivan Tourgueniev (vers 1880)
Ah, les voyages imaginaires…
Merci à vous toutes !
Bonjour Daniel,
pour moi c’est comme Heidi et Catherine, je vous suis toujours dans vos lectures et c’est toujours un plaisir de vous entendre et de faire de belles découvertes littéraires qui me font voyager.
Merci à vous.
Amicalement
Caroline
J’essaierai, Heidi, d’être à la hauteur de votre fidélité à suivre !
Encore un grand plaisir à vous écouter : je plonge de Maupassant a Tourgheniev, une journée de lecture, précieux moments d’autant plus que votre manière de lire m’enchante à chaque fois que je vous écoute.
Vous avez une admiratrice qui vous suivra dans vos lectures.
Merci
Le bonheur est (aussi) dans l’éclectisme ! Merci à vous, Catherine.
L’avantage d’avoir un lecteur préféré ( en l’occurrence vous;))c’est de découvrir des auteurs et des livres vers lesquels on ne serait pas allé spontanément! Merci et bonne continuation 🙂