« […] Le maître sonna et ordonna d’enlever les restes du souper.
– Ainsi c’est décidé, dit-il en s’enfonçant plus profondément dans son fauteuil et en allumant un cigare, chacun de nous doit raconter l’histoire de son premier amour. […]
– Mon premier amour est en effet mêlé à des événements qui sortent de l’ordinaire, répondit avec un peu d’hésitation Vladimir Petrovitch, un homme d’une quarantaine d’années aux cheveux noirs grisonnants. […] »
Traduction : Ely Halpérine-Kaminsky (1858-1936).
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Livre audio gratuit ajouté le 08/09/2019.
Ravie pour vous, Alina.
Merci Pomme pour la lecture de cette étonnante nouvelle: Les différents sentiments des personnages, leurs évolutions n’étaient pas attendus pour moi, contrairement à certains faits qui deviennent assez vite prévisibles, sauf au héros. J’aime beaucoup l’âme du narrateur. Je voudrais connaitre le russe ? Pour l’instant, quel bon moment passé grâce à vous.
Adorable Pascalette.
Magnifique nouvelle, intense et touchante. Merci Pomme
Mérimée, Bizet, Tourgueniev, quel étonnant trio! Et vous, Fabien, un poète.
Merci Pomme pour cette très belle lecture, j’ai été enchanté de vous écouter.
Je citerai Prosper Mérimée qui a écrit:
“Quand je vous aimerai ?
Ma foi, je ne sais pas,
Peut-être jamais, peut-être demain.
Mais pas aujourd’hui, c’est certain !
L’amour est un oiseau rebelle
Que nul ne peut apprivoiser
Et c’est bien en vain qu’on l’appelle
S’il lui convient de refuser
Rien n’y fait, menace ou prière
L’un parle bien, l’autre se tait
Et c’est l’autre que je préfère
Il n’a rien dit, mais il me plaît.
L’amour est enfant de bohème
Il n’a jamais, jamais, connu de loi
Si tu ne m’aimes pas, je t’aime
Et si je t’aime, prends garde à toi
Prends garde à toi
Si tu ne m’aimes pas, si tu ne m’aimes pas, je t’aime
Prends garde à toi
Mais si je t’aime, si je t’aime, prends garde à toi”
De Carmen (Georges Bizet)