Cette sobre nouvelle à caractère (à peine) fantastique est parue dans la Nouvelle Revue en 1881 et reprise dans le recueil Œuvres dernières édité chez Hetzel en 1885.
« Elle s’endormit vers le matin, et elle eut un rêve singulier : il lui sembla qu’elle entrait dans une vaste chambre à voûte surbaissée, comme elle n’en avait jamais vu. Tous les murs sont couverts de carreaux émaillés d’un bleu pâle, avec des filigranes d’or ; de fines colonnettes d’albâtre ciselées soutiennent la voûte en marbre, et cette voûte, ainsi que les colonnettes, semble à demi transparente. Une lumière rose pénètre de partout dans la chambre, éclairant tous les objets d’une façon monotone et mystérieuse. Des coussins de brocart sont amoncelés sur un tapis étroit placé au milieu d’un plancher en mosaïque uni comme une glace. Dans les coins fument légèrement des brûle-parfums qui représentent des animaux monstrueux. Nulle part de fenêtres. Une porte, recouverte d’un rideau de velours sombre, se dresse silencieuse dans un enfoncement de la muraille. Voici que cette porte s’ouvre… et entre Muzio. Les yeux fixés sur Valeria, il s’avance rapidement vers elle. Il salue,ouvre les bras, il rit… Elle ne peut bouger… Des bras durs entourent sa taille, des lèvres sèches la brûlent, elle tombe à la renverse sur les coussins du tapis… »
La mention « (Version 2) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
Je vous en prie !!!!
Merci !!!!