« Le docteur m’avait exilé là-bas : je devais rester pendant toute une année en haute montagne, me déplaçant lorsque le temps le permettait, me reposant lorsqu’il l’imposait. Idée géniale mais qui ne me fut d’aucune aide. Le mouvement que l’été m’avait abondamment permis ne me fit pas de bien et le repos imposé par les premières bourrasques, qui me parut au début agréable, fut rapidement excessif, ennuyeux, épuisant. Puis l’ennui me poussa à avoir une aventure avec une femme de ce rude pays. Elle finit mal, comme on le verra, et à l’ennui s’ajouta une rancœur envers ce pays qui aurait dû me servir de médecine. »
Traduction : Sandrine de Lignerolles (avec l’aide amicale de Giuseppe S.).
Consulter la version texte de ce livre audio.
Télécharger ce livre audio par archive Zip :
Illustration :
Licence d'utilisation : Réutilisation du livre audio soumise à autorisation préalable.
Livre audio gratuit ajouté le 12/02/2017.
Merci beaucoup à tous les deux pour vos encouragements. Je pense effectivement continuer à traduire et à lire certains textes de Svevo, d’abord d’autres nouvelles/récits puis pourquoi pas, mais beaucoup plus tard, à des œuvres plus imposantes…
Merci beaucoup pour cette lecture, et toutes les autres que vous avez faites. Ah, si seulement on pouvait avoir La conscience de Zeno sur litteratureaudio.com…
Merci chère Saperlipopette pour cette traduction et lecture d’un auteur que j’aime beaucoup. J’ai lu qu’il aurait composé ce texte vers la fin de sa vie, donc après La Conscience de Zeno. Avez-vous d’autres projets concernant cet auteur ?
La conscience d’Argo. Svevo au pays des chiens qui parlent, par Denis Ferraris.
https://italies.revues.org/1966