Un souvenir enchanteur et une histoire tragique d’Isabelle Eberhardt à ajouter aux quatre nouvelles déjà publiées.
« C’était l’heure élue, l’heure merveilleuse au pays d’Afrique, quand le grand soleil de feu va disparaître enfin, laissant reposer la terre dans l’ombre bleue de la nuit.
Du sommet de cette dune, on découvre toute la vallée d’El Oued, sur laquelle semblent se resserrer les vagues somnolentes du grand océan de sable gris.
Étagée sur le versant méridional d’une dune, El Oued, l’étrange cité aux innombrables petites coupoles rondes, changeait lentement de teinte. » (Au pays des sables)
« Ils entrèrent dans la cour et Si Ab-es-Selem alluma une vieille petite lampe bédouine fumeuse. Alors s’arrêtant, il considéra son étrange visiteuse. Svelte et élancée, la Juive, sous sa robe de brocart bleu pâle, avec sa gracieuse coiffure mauresque, était belle, d’une troublante et étrange beauté. Elle était très jeune.
– Que veux-tu ?
– On m’a dit que tu sais prédire l’avenir… J’ai du chagrin et je suis venue… » (Le Magicien)
Carl Haag, Dance of the Almeh (1870).
à el oued il y a des associations portent le nom D ISABELLE EBERHARDT et ses livres traduit en arabe . ses temoignages – pour mois – les plus inportantes au debut du ciecle