D’origine néerlandaise, Belle van Zuylen (1740-1805) épouse monsieur de Charrière et entame sa carrière littéraire.
Dans Mistriss Henley, elle met en scène une jeune femme qui écrit à une amie et évoque les déceptions que lui apporte son mariage.
Philippe Godet écrit en 1907 (cf. préface de Mistriss Henley) :
«[Monsieur Henley] n’a point de torts appréciables, si ce n’est celui d’être ce qu’il est. Mais c’est en cela que réside le sens profond du livre : cet homme irréprochable tue lentement, sans le savoir, par sa perfection même, distillée goutte à goutte, la femme qu’il voudrait rendre heureuse en la rendant sage. Que cela est déconcertant ! »
Claude Debussy, La plus que lente en sol bémol majeur, interprété par Walter Gieseking (1955, domaine public).
Effectivement, cette lecture n’est pas récente. Ce texte avec son désenchantement m’avait plu.
Je pense qu’il doit être encore d’actualité pour certaines.
Merci de votre commentaire.
Merci Domi.
Cette lecture date de plusieurs années, mais vu que je suis relativement nouvelle sur le site, j’ai quantité de découvertes
à faire. ** J’aime beaucoup votre voix. ⭐
Miss Hently n’était sûrement pas la seule jeune femme désenchantée du mariage à cette époque.
Que de maladies nerveuses naissaient de ces grandes déceptions conjugales et conventions sociales ridicules.
Merci pour cette lecture, qui m’a donné l’occasion de découvrir cette écrivaine. Ce mari est bien ennuyeux pour une jeune femme vive comme Mrs Henley ! Il reste quelques répétitions dans l’enregistrement, c’est un peu dommage toutefois.
Merci!