« Les beaux écrits, selon M. Addison, consistent en sentiments qui sont naturels sans être triviaux. Il ne saurait y avoir une plus juste et plus concise définition des beaux écrits. »
« Rien ne peut plaire aux personnes de goût, sinon la nature dessinée avec toutes ses grâces et tous ses ornements, la belle nature. »
« D’un autre côté, les productions qui sont seulement surprenantes sans être naturelles ne peuvent jamais divertir l’esprit de façon durable. »
« On admet de tous côtés que la beauté, tout comme la vertu, se trouve dans un juste milieu. Mais où ce milieu se trouve-t-il ? Voilà la grande question et on ne saurait y répondre de façon satisfaisante par des raisonnements généraux. »
« Il en est des livres comme des femmes. Une certaine simplicité de tenue et de manières est plus séduisante que l’éclat du maquillage, les airs et les toilettes, qui peuvent éblouir les yeux mais ne nous touchent pas. » (… heum, heum !)
« La volonté de plaire par la nouveauté entraîne les hommes loin de la simplicité et de la nature et remplit leurs écrits d’affectations et de traits d’esprit. »
Traduction : M. Philippe Folliot (Nov. 2009), que nous remercions pour son aimable autorisation.
Wolfgang Amadeus Mozart, Concerto pour piano en ré M, N°26, KV. 537 « Le Couronnement », 2ème mouvement, larghetto, interprété par Lili Kraus et l’Orchestre Philharmonique d’Amsterdam, dirigé par G.F. Rivoli (1960, domaine public).
Chère Louise Michel, excusez ma réponse tardive à votre message du … 27 février, mais je n’avais pas remarqué que le compteur des messages avait augmenté d’un cran depuis notre dernier échange, le 19 du susdit mois ! Aurais-je droit à un second zéro pointé sur le Livre d’Or (comme celui du 1er mars), ou faudra-t-il me travestir en femme pour y échapper lâchement ?
Ah ! cher Alain, je vois que vous êtes très malin. 😉 Je vais donc vous révéler un secret de famille qu’on se transmet de génération en génération depuis mes plus lointains aïeux : pour éviter de se faire couper la tête, adressez à vous-même les reproches que vous aimeriez faire aux autres. 😉 C’est je crois un sage conseil. 🙂 Ainsi, je dis souvent devant mon chef : « Ah ! Louise ! tais-toi un peu, tu n’en as pas marre de t’écouter parler. » Toutefois, l’autre jour il m’a regardé bizarrement, et je me demande s’il ne soupçonne pas quelque chose.