Ce court essai biographique de Auguste sur Villiers de l’Isle Adam, par son contemporain Hugues Le Roux (1860-1925), est tiré de son recueil Les Portraits de cire paru en 1891.
« Une partie de ma vie, j’ai été importuné par les agences matrimoniales. Elles m’offraient de mon nom le poids d’or que j’aurais voulu ; je leur ai toujours répondu dans les mêmes termes : « Je ne saurais vendre ce qui n’est point à moi. » Et je leur ai cité cette parole du psalmiste : « Dieu fait assez connaître le peu de cas où il tient les richesses de ce monde, par le mérite de ceux auxquels il les a données. » Je suis trop pauvre pour revendiquer mes droits ; ce n’est pas une raison pour abandonner mes devoirs. Toute ma vie, en bon chevalier de Malte, j’ai été croisé. J’ai combattu le musulman la plume à la main, cuirassé d’ironie ; cette armure est lourde aux épaules, elle vous fait plus effrayant à voir que celle des moines-chevaliers. »
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