« Je ne sais où je suis né. Je sais seulement que le château était infiniment ancien et infiniment horrible, plein de sombres passages et de hauts rideaux où l’œil ne décelait qu’ombres et toiles d’araignées. […] Il n’y avait pas plus de soleil au-dehors, car les terribles arbres poussaient bien au-dessus de la tour la plus élevée à laquelle je pouvais accéder.
Il y avait bien une tour noire qui atteignait au-dessus des arbres le ciel inconnu, mais elle était partiellement en ruines et on ne pouvait y monter, si ce n’est au prix d’une escalade pratiquement impossible, pierre par pierre, de la muraille nue. […] Alors dans ma sombre solitude mon désir de lumière devint si éperdu que je ne pouvais plus trouver le repos, et […] à la fin je résolus d’escalader cette tour, dussé-je tomber ; car il valait mieux apercevoir le ciel et périr, que vivre sans devoir jamais voir le jour. »
L’Intrus a été écrit en 1921, et a également été traduit sous le titre Je suis d’ailleurs. Si elle repose, comme la plupart des œuvres de Lovecraft, sur la révélation d’une horreur monstrueuse, cette nouvelle est pourtant atypique dans son œuvre, par la place donnée aux sentiments, et par la nature du personnage principal. Pour Lovecraft, il s’agit de son récit qui s’approche le plus du style d’Edgar Allan Poe. Certains critiques ont également voulu y voir des références autobiographiques.
Merci Diatrima,
Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu de commentaire sur cette lecture, merci de votre retour très encourageant !
Merci pour votre excellente lecture! Votre voix donne vraiment de l´émotion et de la profondeur à l´histoire. J´ai pris plaisir à la réécouter plusieurs fois.
Merci à vous ! Alors là vous me faites très plaisir ; je suis heureux que mon travail de traduction ait pu vous servir. Je me suis donné beaucoup de mal pour essayer de faire une bonne traduction de ce texte difficile et je suis ravi que ce travail ait pu vous apporter une aide concrète.
Merci beaucoup pour cette traduction complète qui m’a plus qu’aidé pour mon devoir de littérature anglaise. En effet le texte original que je devais lire m’était très compliqué.
Merci
Bonsoir Nam Adjah,
Je crois que vous avez compris le principe du métier de dealer : susciter l’addiction puis organiser la pénurie 🙂
Je vous remercie de l’intérêt que vous portez à nos lectures de Lovecraft. J’ai en effet annoncé il y a déjà assez longtemps la lecture de “La cité sans nom”… la traduction en est terminée, mais je me suis tourné entretemps vers d’autres auteurs pour “varier les plaisirs”.
Mais je reviendrai vers Lovecraft très bientôt, je vous le promets (à nouveau 🙂 )
Voilà je voulais juste vous faire part de mon coup de gueule.. alors tout d abort je suis un peu fâcher par les personnes qui nous font voyager avec ces histoires.vous M avez tellement offert de bons moments que quand je vous demande si vous avez prévu d autre histoires et que vous me dites oui, Vous vous engager à faire se que vous dites. Je trouve pas normal que vous nous laisser comme ça sans rien. Vous M avez rendu accroché et la depuns bientôt 1 annee plus rien. Je suis en manque et vous êtes en quel que sorte les dealers pour mes oreilles. Alors svp. .. ne me laissez pas coMme ça. Je compte sur vous et d autre aussi… merci et à très bientot
Merci à vous Kinohana !
Vous avez trouvé le compliment le plus simple et le plus touchant 🙂 !
Je suis ravi que mon travail ait pu vous plaire. D’autres donneurs de voix réalisent des traductions, n’hésitez pas à aller voir les productions de TLT, Jean-Luc Ficher (pour Lovecraft), et de Carole qui a traduit de nombreux Sherlock Holmes.
Un très grand merci pour vos encouragements.
Vincent
Je découvre vos lectures et vos traductions et ne sais pas par quel compliment commencer…
Un grand merci !
Konohana
Un grand merci Marco pour votre commentaire qui ne peut que me donner envie de poursuivre ce travail de traduction.
Je suis vraiment très heureux que ma lecture vous ait plu.
Vous avez raison, il s’agit d’un travail colossal, raison pour laquelle je ne m’attaque qu’à des oeuvres d’une taille relativement modeste. Travail encore compliqué par la langue riche et complexe de Lovecraft !
J’aimerais lire The Dunwich Horror, mais je ne pense pas pouvoir venir à bout de cette longue traduction… Peut-être Jean-Luc pourra-t-il le faire car il a déjà traduit plusieurs oeuvres fort longues, comme L’Affaire Charles Dexter Ward. Par contre je vais m’intéresser à L’Alchimiste, nouvelle que je n’ai pas relue depuis longtemps.
Merci de votre intérêt pour mes lectures 🙂
Vincent
Merci pour cet excellent travail.
Excellente lecture, comme toujours, avec une musique d’intro fort opportune. Mais que dire de la traduction! fidèle, sans doute. Mais à quel prix. Lovecraft est aussi difficile à traduire que Chaucer! Car comme JL Fisher, si je ne m’abuse, vous produisez vos propre traductions des oeuvres d’HPL, et j’en suis abasourdi. Le “proto-geek” de Providence -tous ses textes originaux, en anglais, l’illustrent-, l’inventeur du Nécronomicon ne pouvait s’empêcher de multiplier les formulations en anglais archaïques et y ajoutait des abréviations dans les discours à l’instar d’un Flaubert ou d’un Maupassant, ce qui rend le travail de translation vertigineux d’âpreté.
J’ai personnellement renoncé à traduire The Dunwich horror dès la terminale. Et Je ne parle même pas de la lire avec mon intonation “frédericomiterrandienne”! Peut-on espérer que vous vous épuisiez à l’avenir sur le texte que j’ai évoqué plus haut? Je vous propose également “l’ Alchimiste” dont la chute est au moins égale à celle que vous et Lovecraft vous nous avez réservé ici.