Quintus Horatius Flaccus (65-8 av. JC), qui avait eu des revers de fortune a été présenté à Caius Maecenas Clinius, sorte de ministre de la culture de l’empereur Auguste qui l’a pris sous sa protection comme il l’avait fait de Virgile. Ce protégé a souvent célébré Mécène dans ses œuvres et lui a adressé ces trois Épîtres (lettres fictives en vers), causeries libres sur les thèmes de la sagesse, de la vieillesse et de l’originalité de sa poésie. La traduction ici proposée est celle de Leconte de Lisle (1818-1894).
« Tantôt je suis actif, je me plonge dans les ondes publiques, je suis le gardien et le satellite rigide de la vertu véritable ; tantôt je retombe insensiblement dans les doctrines d’Aristippus et je m’efforce de dominer les choses au lieu d’être dominé par elle. »
À écouter comme du Montaigne (qui, d’ailleurs, cite fréquemment Horace)…
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