Cette quatrième et dernière partie de Splendeurs et misères des courtisanes s’intitule : La Dernière Incarnation de Vautrin.
Nous sommes au tout début de cette partie :
« – Qu’as-tu, mon ami ? dit la jeune femme effrayée.
– Ah ! ma pauvre Amélie, il est arrivé le plus funeste événement… J’en tremble encore. Figure-toi que le procureur général… Non, que madame de Sérizy… que… Je ne sais par où commencer…
– Commence par la fin !… dit madame Camusot. »
Les aventures, craintes, sentiments, démêlés avec la justice se poursuivent.
Le regard de l’auteur sur la société s’entrelace avec talent, réflexion et humour autour de ces péripéties, comme :
« Les grades à gagner développent l’ambition ; l’ambition engendre une complaisance envers le pouvoir ; puis l’égalité moderne met le justiciable et le juge sur la même feuille du parquet social. Ainsi, les deux colonnes de tout ordre social, la Religion et la Justice, se sont amoindries au dix-neuvième siècle, où l’on se prétend en progrès sur toute chose. »
Plus loin :
« Faire arriver un homme médiocre ! c’est pour une femme, comme pour les rois, se donner le plaisir qui séduit tant les grands acteurs, et qui consiste à jouer cent fois une mauvaise pièce. C’est l’ivresse de l’égoïsme ! Enfin c’est en quelque sorte les saturnales du pouvoir. »
Et aussi :
« Quand la loi est satisfaite, la société ne l’est pas, elle conserve ses défiances, et elle fait tout pour se les justifier à elle-même ; elle rend le forçat libéré un être impossible ; elle doit lui rendre tous ses droits, mais elle lui interdit de vivre dans une certaine zone… »
Chacun pourra réfléchir à la société et aussi à la psychologie des personnages, la naïveté, l’innocence, le bien, le mal, l’ambition, etc…, à la complexité humaine.
La mention « (Version 2) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
Johann Strauss, Kunstlerleben – Vie d’Artiste Op. 316, interprété par l’Orchestre Philharmonique de Vienne, dirigé par W. Boskovsky (1962, domaine public).
Merci.
Avec grand plaisir 😀😊
je me suis perdue au chapitre 6 qui est tronqué au bout de quelques secondes, je cherche le juge Popinot et la fin de “l’interdiction”, j’en suis au chapitre 8 et vraiment il faut faire bien attention pour suivre, mais cela est du Balzac !
Merci chère Christiane pour cette gentille réponse .Prenez soins de vous aussi. Mes amitiés à vous et à Cocotte. Véronique
Chère amie Véronique, nous vous remercions infiniment de votre si gentil message, nous sommes ravies et très touchées que ce livreaudio vous ait fait passer un bon moment et vous convienne. Prenez soin de vous en cette période si délicate. Recevez nos remerciements bien sincères et nos pensées les plus amicales et très chaleureuses
Merci à toutes les deux chère Cocotte et chère Christiane pour ce magnifique duo. C’est du grand art pour une grande œuvre. J’ai passé un délicieux moment à vous écouter, trop vite écoulé. Recevez toute mon amitié. À bientôt chères amies car je suis fan.
Véronique
Merci, mesdames, pour vos réponses. Bonne continuation.
Cher Le Barbon
Un très grand merci pour votre si aimable commentaire. Venant de vous, il nous est précieux.
Balzac est, en effet, un très grand romancier. Il y a de nombreux audio-livres de cet auteur dans la bibliothèque de Littérature Audio, de quoi vous faire passer de bonnes heures.
Amitiés
Cocotte
Cher Le Barbon, grand merci à vous d’avoir pris le temps de ce message si gentil et encourageant. Oui, vous avez bien raison, c’est un magnifique roman! Balzac est envoûtant. Très belle journée à vous, encore merci de votre amabilité, et très amicalement, Christiane-Jehanne.
Un grand merci aux deux lectrices pour ce grand roman d’un grand romancier français tel qu’il n’en existe plus.