Anonyme - Tête d'homme en travesti avec un bonnet (XVIIIe siècle)

Sarrasine

Sarrasine est une nouvelle d’Honoré de Balzac, publiée pour la première fois dans la Revue de Paris en 1830. Elle est constituée de deux récits, un récit cadre et un récit enchâssé.

Sarrasine est devenu sculpteur en se révoltant contre l’éducation que voulait lui donner son père. « Il eut l’enfance d’un homme de talent. Il ne voulait étudier qu’à sa guise et restait parfois des heures entières plongé dans de confuses méditations. » Ce n’est que lorsqu’il rencontre le maître sculpteur Bouchardon qu’il se consacre avec fougue à cet art qui dévorera toute sa vie : la sculpture. Ayant obtenu le prix de sculpture fondé par le marquis de Marigny, frère de Madame de Pompadour, il part étudier en Italie où il s’éprend de la Zambinella, une chanteuse d’opéra. (Source : article Wikipédia)


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Références musicales :

Ivan Tiukov, 05 – Ne pas crier (Don’t cry), extrait de l’album Mon Amour (My Love) (licence CC By-Nc-Sa 3.0).

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Livre audio gratuit ajouté le 22/10/2010.

11 Commentaires

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  1. Merci Carole, vous êtes passionnante! Merci de nous faire partager votre talent.

    Didier Pilette – México City.

  2. Chère Christiane,
    Merci de votre explication bien argumentée et très passionnée (que je viens de découvrir aujourd’hui même). Je vais demander à Carole, qui est si gentille, d’enregistrer d’autres nouvelles de Balzac.
    À Bientôt.

  3. @ Vincenzo
    Quelle chance vous avez de pouvoir associer ce merveilleux philosophe qu’était R. Barthes à cette nouvelle, ce court roman de Balzac,époustouflant de génie,où il devient absolument évident, grâce au décryptage de Barthes et uniquement grâce à lui -bien qu’ensuite cela crève les yeux- que Sarasine a,véritablement un orgasme suivi d’une éjaculation rien qu’en entendant et en voyant la première fois la Diva sur la scène !!! le S/Z signifie évidemment Sarrasine devant Sarrazine cad privé de sa virilité puisque la Zambinella, avec un Z -il le dit clairement à la fin- l’a pour toujours lui avec un S -castré de son désir d’aimer..A jamais le sculpteur est condamné à être déçu car il a VU la perfection mais cette perfection n’était qu’ une duplicité, un leurre, une imposture, une chimère,une illusion digne de suicide. Oui, mieux valait la mort à une vie sans amour donc sans beauté et les dernières paroles du sculpteur souffrant les affres de la mort sont à elles seules porteuses de tout le sublime d’une souffrance d’homme d’honneur quand, lorsqu’on le tue, il s ‘exclame pour remercier:«C’est un bienfait digne d’un chrétien » C’est le mot d’un artiste, mieux vaut la mort que la vie dans un monde de laideur. La beauté, c la vie pour lui. Voilà donc là le péché de l’homme contre le Saint Esprit, celui de Satan,se prendre pour Dieu, vouloir l’absolu, mais mourir à la fin car cela lui est impossible. Homme il est et homme il restera.

    @Carole, MERCI, CT très beau, bien lu et votre choix musical restera pour moi troublant, indissociable et merveilleusement bien choisi.

  4. Cher Vincenzo,
    Merci beaucoup pour votre message !!! J’ai pris grand plaisir à l’enregistrement de ce texte, et vous remercie de me l’avoir fait découvrir !!!
    Je crois que le titre de l’essai de Barthes serait davantage [ès zèd], puisque Barthes traite dans son analyse de l’ “échange” des deux lettres, placées, plutôt qu’en supériorité/infériorité (ce qui pourrait être lu [ès sur zèd]), en opposition (ce qui pourrait peut-être davantage être lu [ès contre zèd]…).
    N’ayez aucun regret pour Proust :), je n’aurais jamais trouvé le courage ni le temps 🙂 de l’enregistrement !!!
    A très bientôt à nouveau,
    Carole

  5. Mille fois merci, chère Carole, de m’avoir satisfait. Cela me fait beaucoup de plaisir, croyez-moi. Pourriez-vous m’ôter de ce doute ? Comment prononce-t-on le titre de cet essai de Barthes dont je vous avais fait allusion, S/Z ? “Ès sur Zed” ou “Ès Zed”? (Quelques uns de mes professeurs de littérature anglaise le prononcent, en italien, « esse su zeta » “Ès sur Zed”.)
    Je vois remercie vivement encore une fois et vous fais mes compliments pour votre lecture ravissante.

    Vincenzo

    P.S: quant à la question que vous m’aviez posée dans le forum, Balzac m’intérêt assez mais l’auteur français que j’aime le plus et que je considère comme le plus grand (du moins du vingtième siècle) c’est Marcel Proust. Je ne crois pas que la langue française ait touché tels sommets avant ou après lui (ce n’est qu’une opinion, bien entendu). Dommage que ce ne soit pas vous à le lire dans ce site (même si les donneuse de voix qui le lisent ont fait un merveilleux travail).

Lu par Carole Bassani-AdibzadehVoir plus

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