Dans l’introduction à L’Encyclopédie morale du XIXeme siècle intitulée Les Français peints par eux-mêmes, Jules Janin fixe ainsi l’objectif du projet : « Ce que nos devanciers n’ont pas fait pour nous, nous le ferons pour nos petits-neveux : nous nous montrerons à eux non pas seulement peints en buste, mais des pieds à la tête et aussi ridicules que nous pourrons nous faire ». Aussi ne s’étonnera-t-on pas du ton quelque peu satirique distillé dans ces divers portraits de Français.
Le tome 1, publié en 1840 par Léon Curmer, s’ouvre sur un texte d’Honoré de Balzac consacré à la figure de l’épicier : « À mes yeux, l’épicier, dont l’omnipotence ne date que d’un siècle, est une des plus belles expressions de la société moderne. »
Habillage sonore : bruitages personnels.
Je réagis avec beaucoup de retard et j’en suis désolé. Cet épicier, “figure de la modernité”, qu’est-il devenu aujourd’hui? Merci à vous quatre d’avoir pris le temps du commentaire.
Délicieux et si bien lu!! Merci
Christian Dousset, Christian Attard, mes lecteurs préférés.
Pas venu sur le site depuis des années, ne recevant plus la liste des nouveautés.
À la prochaine néanmoins.
Merci beaucoup M. Doucet pour cette nouvelle amusante et si bien lue et à bientôt.
Il faudrait vérifier non pas dans des éditions ordinaires, qui s’entrecopient, mais dans l’édition de la Pléïade.