Ce texte a été publié une première fois en juin 1833 dans L’Europe littéraire, puis en 1841 en un volume, sous le titre Histoire de l’Empereur racontée dans une grange par un vieux soldat et recueillie par M. de Balzac. Il fut ensuite intégré dans le roman Un médecin de campagne, où il constitue l’essentiel du Chapitre III, intitulé Le Napoléon du Peuple.
Balzac y déroule la vaste fresque de l’épopée napoléonienne, avec une gouaille qui témoigne du culte bonapartiste, si répandu alors dans les couches populaires.
À travers le récit drolatique et plein d’une verve picaresque que fait un vieux grognard de la Grande Armée, lors d’une veillée campagnarde en Dauphiné, l’auteur distille une ironie mordante, sous les dehors d’une épopée burlesque au style enjoué.
James Gillray, Caricature de Napoleon Ier et William Pitt (1805), détail.
Ludwig van Beethoven, Symphonie « Héroïque » N°3 Op.55, Mouvement IV, Scherzo Allegro et Mouvement I, Allegro con brio (domaine public).
Merci à vous, Shmuel R, Ahicar, et Jeannedelaville, pour vos appréciations si encourageantes. Je suis tout à fait d’accord avec Ahicar concernant la popularité et même le culte des “grands hommes”, et je considère que le génie est beaucoup moins important que ce à quoi il s’applique, que les objectifs qu’il vise et que les moyens qu’il utilise pour s’exprimer.C’est le génie littéraire de Balzac que j’ai eu plaisir à faire connaître et partager à travers cette lecture.
MAGNIFIQUE LECTURE ! Merci Alain
Quel talent de conteur!
Je n’ai jamais eu beaucoup d’admiration pour Napoléon qui est quand même responsable de tellement de morts. Je préfère des hommes comme Socrate qui n’ont pas besoin de semer la désolation derrière eux pour changer le monde.
Mais avec votre talent de conteur, je me suis laissé prendre jusqu’au bout !
Et quel effet cela devait avoir avec les musiques militaires que vous aviez prévues !
Avec l’espoir de vous entendre à nouveau très vite.
Ahikar
Merci, quelle lecture, quelle merveille!