La Recherche de l’Absolu souffre parfois de certaines descriptions trop longues et de développements d’ordre financier assez indigestes, mais la déchéance de Balthazar Claës est décrite avec une telle passion et une telle minutie qu’on oublie ces reproches que beaucoup de critiques font souvent à Balzac.
L’intrigue qui se déroule à Douai de 1810 à 1832 oppose un savant de génie recherchant un Absolu chimique, pour percer le mystère de la création et comprendre la matière, à toute sa famille qu’il ruine par ses expériences sans, dans sa folie de la science, s’en rendre vraiment compte. Sa merveilleuse épouse Joséphine et sa fille Marguerite, « un ange de piété filiale », sont impuissantes devant la passion destructrice de ce chercheur de miracle. Heureusement une histoire amoureuse met un peu de lumière dans ce sombre roman.
« À un prêtre, Balthazar eût paru plein de la parole de Dieu, un artiste l’eût salué comme un grand maître, un enthousiaste l’eût pris pour un Voyant de l’Église swedenborgienne. »
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