En 1874, Balzac publie ce long roman qui appartient au volet : Scènes de la vie de province. En effet, c’est d’Angoulême que partira ce jeune ambitieux, Lucien de Rubempré, pour conquérir la gloire dans « l’eldorado » parisien. Peinture des mœurs de la vie provinciale, l’œuvre dresse un tableau critique des classes sociales dans la préfecture de la Charente mais les milieux « littéraires » de la capitale n’échappent pas non plus au scalpel de l’auteur.
Au début du roman, voici comment le jeune Angoumoisin est présenté dans son cadre familial :
« Madame Chardon et sa fille Eve croyaient en Lucien comme la femme de Mahomet crut en son mari ; leur dévouement à son avenir était sans bornes. Cette pauvre famille demeurait à l’Houmeau dans un logement loué pour une très modique somme par le successeur de monsieur Chardon, et situé au fond d’une cour intérieure, au-dessus du laboratoire. Lucien y occupait une misérable chambre en mansarde. Stimulé par un père qui, passionné pour les sciences naturelles, l’avait d’abord poussé dans cette voie, Lucien fut un des plus brillants élèves du Collège d’Angoulême, où il se trouvait en troisième lorsque Séchard y finissait ses études. »
La mention « (Version 2) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
Domenico Morelli, Portrait du peintre italien Bernardo Celentano (1835-1863).
Hector Berlioz, Symphonie fantastique. 01. Rêveries/Passions – Op.14 (European archive, domaine public).
Merci Monsieur Dousset. J’attendrai la publication de la totalité du roman pour vous écouter. Comme toujours, avec grand plaisir.
Bon dimanche à vous.
Non, Lïat, nous sommes très éloignés de la fin de l’itinéraire de Lucien puisque l’oeuvre compte 3 parties et qu’il s’agit d’un des plus longs romans de Balzac! Il faudra donc faire preuve de patience… A bientôt et belle santé à vous!
Ah, le Barbon, je me sens moins seul! Moi aussi, je croyais que l’article défini figurait dans le titre, au point que, l’ayant mentionné dans mes enregistrements au début, j’ai dû les reprendre et en modifier l’amorce. Après vérification, ce déterminant ne figure nulle part, même pas sur le manuscrit de l’auteur.
Cher monsieur Dousset,
Encore merci pour cette excellente lecture !
Tout ce vocabulaire de Balzac est étourdissant !
Je trouvais la chute ne lui ressemblait pas, mais
j’ai constaté qu’il y a une deuxième partie… Je m’en réjouis !
Au plaisir… Et portez-vous bien !
N. B. J’ai toujours cru ou pensé que le titre exact était «LES Illusions perdues », illusion de ma part.
J’ai déjà lu « les Illusions », mais, grand zélateur de Dousset, je vais prendre une deuxième dose (voire une troisième, puisque j’ai vu il y a longtemps le téléfilm).
Vous me voyez confus, Lyre, devant tant de compliments!Un grand merci et… au plaisir de vous retrouver pour la suite de cet itinéraire d’un ambitieux d’Angoulême.
Merci Lïat, votre message constitue sans aucun doute la plus belle des récompenses pour un donneur de voix; en effet, si ma lecture permet de faire déguster l’oeuvre concernée et d’apprécier la langue, j’en suis très heureux.
Au plaisir de vous retrouver entre de nouvelles pages.
Bien cordialement.
Christian
J’ai cru comprendre au fil des commentaires que vous êtes perfectionniste. En tous les cas le résultat obtenu est parfait. L’aboutissement d’un talent inné cultivé avec sensibilité. Merci pour ce petit bijou si finement ciselé.
Bonjour monsieur Dousset,
Un grand merci pour cette lecture !
Je sais déjà que je vais l’apprécier:
j’aime votre voix, votre prononciation tellement soignée.
Vous apportez beaucoup à des personnes comme moi
dont le français n’est pas la langue maternelle.
Salutations cordiales