« L’orchestre se composait de trois aveugles des Quinze-Vingts ; le premier était violon, le second clarinette, et le troisième flageolet. Tous trois étaient payés en bloc sept francs pour la nuit. Sur ce prix-là, certes, ils ne donnaient ni du Rossini, ni du Beethoven, ils jouaient ce qu’ils voulaient et ce qu’ils pouvaient ; personne ne leur faisait de reproches, charmante délicatesse ! […] Le violon et le flageolet avaient tous deux des figures vulgaires, la figure si connue de l’aveugle, pleine de contention, attentive et grave ; mais celle de la clarinette était un de ces phénomènes qui arrêtent tout court l’artiste et le philosophe. »
Et c’est la vie de ce clarinettiste vénitien, Facino Cane, que Balzac nous raconte….
Merci,Will Hauff,d ‘avoir apprécié cette nouvelle vieille de 7 ans sur le site! J”espère que LE DIMANCHE du même Balzac vous plaira le mardi 18 avril 2018! Cordialement R D
très touchante nouvelle. Merci M. Depasse.
merci M. Depasse
Depuis 2011, beaucoup d’eau a coulé sous le pont et pourtant, M. René Depasse reste toujours égal à lui-même!
J.L. auditeur attentionné qui vous souhaite longue vie et plein de santé.
Mon cher Franck,suggestion entendue,les 2 nouvelles “rédemptrices” lues et bientôt vous écouterez votre cambrioleur racheté par l’amour.Bravo pour votre fidélité d'”auditeur attentif”!
Quel bonheur de vous ecouter!
Un très grand merci à vous, René. Oserais-je faire deux suggestions pour les longues soirées d’hiver, de deux textes que j’affectionne beaucoup et qui me semblent susceptibles d’emporter votre adhésion? Il s’agit de “Cas de conscience”, de O. Henry, et de “Markheim”, cette magnifique nouvelle de Stevenson. Vous invitant à lire ces deux nouvelles, et à les mettre en voix, je vous adresse les meilleurs sentiments d’un auditeur attentif.
Merci M. Depasse.