Chute et rédemption d’une jeune femme outragée dans la Russie de la fin du XIXe.
Le début :
« Le jour baissait rapidement ; déjà les allumeurs de réverbères couraient de côté et d’autre, s’acquittant de leurs fonctions. Le ciel bleu pâle semblait encore garder la lumière du jour, pendant qu’une buée légère descendait sur le sol. Il faisait un froid splendide, – sec, clair, sonore : l’air apportait l’écho lointain des bruits vagues de l’hiver ; la neige, fortement tassée, craquait sous le pas, et faisait crier au tournant des rues le fer des traîneaux ; tout avait cette apparence propre, froide, serrée et joyeuse des jours de grande gelée. Une étoile piqua soudain le ciel pâle, et aussitôt les constellations se dessinèrent au-dessus des maisons, dans l’éther limpide et subtil. Le thermomètre marquait dix-huit degrés Réaumur. »
Les Épreuves de Raïssa
Chap. 01 – Les Épreuves de Raïssa
Chap. 02 – Les Épreuves de Raïssa
Chap. 03 – Les Épreuves de Raïssa
Chap. 04 – Les Épreuves de Raïssa
Chap. 05 – Les Épreuves de Raïssa
Chap. 06 – Les Épreuves de Raïssa
Chap. 07 – Les Épreuves de Raïssa
Chap. 08 – Les Épreuves de Raïssa
Chap. 09 – Les Épreuves de Raïssa
Chap. 10 – Les Épreuves de Raïssa
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Livre audio gratuit ajouté le 24/06/2017.
Y -a t-il des explications , hors texte, pour commenter cette fin ? dans sa correspondance, chez ses biographes, quelque part ? Ce texte sur le viol est vraiment extraordnaire. Cette Gréville est extraordinaire
Merci Daniel pour cette lecture.
elisabeth
Merci, je viens de le voir : téléchargé aussitôt… J’ai hâte d’etre au calme pour me plonger dans l’écoute.
Merci Caroline ! Un des premiers Henry Gréville, “L’Expiation de Savéli”, est en ligne depuis hier soir…
J ai beaucoup aimé votre lecture qui m’a tenue en haleine jusqu’à la fin , j’aurais bien aimé que le roman se prolonge… J’ai hâte d’écouter les 35 autres “Henry Greville”, merci.
Vous avez observé, Christiane, que j’ai essayé d’atténuer, à ma façon, le caractère abrupt de la fin du dernier chapitre (je n’ose l’appeler épilogue).
Soyez toutefois rassurée, je n’ai pas souvenir que les autres Gréville s’achèvent de cette manière…
j’espère que la fin des romans en perspective ne finissent pas en queue de poisson en nous laissant le bec dans l’eau,sinon je jette l’éponge après avoir écouté un autre Gréville “se terminant”comme celui-ci. Oh, quelle frustration…lol..Attention, j’aime bien le lecteur, félicitations pour votre inaltérable patience, monsieur,et merci pour votre engagement indéfectible.
Rapprochement inattendu, Jocelyn, mais pertinent ! Merci à vous.
La fin me rappelle les films de la “nouvelle vague”…le film finissait et on se disait est-ce fini? J’apprécie beaucoup vos lectures. Merci.
Il ne me reste plus que 35 “Henry Gréville alias Alice Durand” à enregistrer… A bientôt, Marie !
Quelle belle histoire vous nous avez lue, Monsieur Luttringer, et comme la fin de ce roman est originale. J’ai beaucoup aimé.