Cette nouvelle douce-amère est extraite des Nouvelles russes, éditées en 1878.
« Malgré ses soixante ans bien révolus, il n’avait pas mauvaise mine. Sa haute taille, voûtée par l’habitude de passer sous les portes basses de sa cabane, était bien prise dans son uniforme. Très maigre, il paraissait plus grand qu’en réalité. Ses traits durs et caractérisés portaient l’expression du sarcasme, peut-être du cynisme. On sentait, en le voyant, que cet homme avait pris son parti de sa déchéance, mais qu’il ne permettrait pas d’en rire.
Lorsqu’il entra dans le salon, la châtelaine était debout près d’une petite table; en l’entendant annoncer, elle se retourna et le salua en souriant. L’impression qu’elle fit alors sur lui fut si profonde qu’il s’en souvint jusqu’à la dernière minute de sa vie. »
La mention « (Version 2) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
Aïe ! Comment vous dire, chère Claryssandre, c’est très mystérieux, alors même que pas beaucoup de genres ne me résistent, si je peux me permettre cette forfanterie, la traduction de cette oeuvre m’a littéralement asphyxié ! Je l’ai abandonnée…
Cher Daniel, avez vous renoncé à la lecture de La châtelaine de Wildfell ?
S’il existait un 8° péché capital, celui de l’exagération, vous y auriez succombé à coup sûr, Lyse !
Voulais dire que Daniel Luttringer est pour moi le meilleur lecteur du site et que s’il existait 10 sites comme celui-ci, j’espère que Daniel mettrait ses lectures sur les 10 sites!
Prenez grand soin de votre voix, sublime Daniel.
Oui, Anne Brontë, la moins connue des trois soeurs. Je garde un formidable souvenir de cet ouvrage (pré-féministe ?) dans une traduction récente. Je viens de dénicher une version papier (attention aux parasites à l’enregistrement…) dans la traduction de 1937 de Maurice Rancès. Chic !
J’ai lu un roman de cette auteur mais je ne connais pas celui-là. Vous avez un don pour dénicher de vrais curiosités et parfois de petits trésors ! Votre santé importe plus que notre, que ma, fâcheuse impatience ! Vous nous etes devenu trop précieux et indispensable ( quoique en disent certains…) pour que nous ne nous soucions pas de vos problèmes . Prenez bien soin de vous !
Voulais attaquer La Châtelaine de Wildfell d’Anne Brontë, damned !
Soignez vous bien cher Daniel ! Vous avez bien mérité quelques jours de repos. Je vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d’année, bien au chaud.
Tite angine dans l’immédiat, caroline, mais çà va passer !
Merci et bonne année à venir !
Merci pour ce nouveau Greville, bonnes fêtes de fin d’année.A bientot pour une nouvelle écoute
Amicalement