Cette nouvelle douce-amère est extraite des Nouvelles russes, éditées en 1878.
« Malgré ses soixante ans bien révolus, il n’avait pas mauvaise mine. Sa haute taille, voûtée par l’habitude de passer sous les portes basses de sa cabane, était bien prise dans son uniforme. Très maigre, il paraissait plus grand qu’en réalité. Ses traits durs et caractérisés portaient l’expression du sarcasme, peut-être du cynisme. On sentait, en le voyant, que cet homme avait pris son parti de sa déchéance, mais qu’il ne permettrait pas d’en rire.
Lorsqu’il entra dans le salon, la châtelaine était debout près d’une petite table; en l’entendant annoncer, elle se retourna et le salua en souriant. L’impression qu’elle fit alors sur lui fut si profonde qu’il s’en souvint jusqu’à la dernière minute de sa vie. »
La mention « (Version 2) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
Je n’ai jamais lu cette auteur pourtant célèbre. Je me laisserai probablement tenter. Ah ! curiosité quand tu nous tiens. Et que n’écouterions nous pas lu par vous?
L’Italien de Anne Radcliffe, ça vous dit ?
La lecture doit rester un plaisir alors … à très vite autour d’un autre roman.