« Regardez vivre librement les mains, sans l’appel de la fonction, sans la surcharge d’un mystère – au repos, les doigts légèrement repliés, comme si elles s’abandonnaient à quelque songe, ou bien dans l’élégante vivacité des gestes purs, des gestes inutiles : il semble alors qu’elles dessinent gratuitement dans l’air la multiplicité des possibles et que, jouant avec elles-mêmes, elles se préparent à quelque prochaine intervention efficace. »
Au gré d’un parcours subjectif dans l’histoire de la peinture, où se croisent Gauguin, Hokusaï et Rembrandt, l’historien de l’art Henri Focillon livre ici une méditation philosophique, anthropologique et poétique sur la main, « le dieu en cinq personnes », « instrument de la création, mais d’abord organe de la connaissance ».
Georg Philip Telemann, Sonate pour deux violons en ré majeur op. 2 no 1, Allegro, interprété par R.P. et E. Goldstein (licence Cc-By-Sa-2.0).
Infiniment Merci pour votre interprétation de ce texte qui, par votre voix, retrouve vie, élégance, entre poésie et recueillement…
Cher monsieur Cyprien,
Vous êtes un lecteur par excellence.
Merci beaucoup.
Merci, cher Thomas ! Ce texte inclassable est en effet très attachant, et fut très agréable à lire d’ailleurs…
Cher monsieur Cyprien,
Ce petit chef-d’œuvre m’avait échappé !
Quel talent avait cet auteur
et quelle belle voix nous l’a fait connaître !
Un immense merci !