La Canne de jaspe comprend Monsieur d’Amercœur, Le Trèfle noir et Contes pour soi-même (voir Le Sixième Mariage de Barbe-Bleue publié en 2011). Écoutons Henri de Régnier, présentant son roman :
« Je n’ai point le dessein d’écrire ici la vie de M. d’Amercœur. D’autres travaillent à ce beau projet avec une patience et un soin infinis. […] Il se produit, en effet, parmi ceux qui s’inquiètent des particularités et de la mécanique des événements, une vive curiosité autour de ce personnage. Une enquête est née, poursuivie de plusieurs parts. […] On lui découvre une action secrète, et il semble, après tout, qu’on ait raison de voir en lui un des ressorts de l’époque. […] Dès l’enfance j’admirai M. d’Amercœur. Des liens existaient entre sa famille et la mienne. »
Monsieur d’Amercœur se compose de huit historiettes différentes racontées par le narrateur ou exprimées par le personnage lui-même. Que ce soit l’un ou l’autre, on reconnaît le style précieux et poétique du grand symboliste, auteur de L’Amphisbène.
Belle illustration de Maurice Ray.
Merci beaucoup ! Quel chef d’oeuvre ! Peut-être apprécierez-vous ma vidéo de la volte Mercure et mon texte lié à Monsieur d’Amercoeur :
https://www.youtube.com/watch?v=HnwJ_hUxvHk
Cordiales salutations,