« C’est après-demain le 1er janvier, et j’ai eu hier trente-trois ans. » Tels sont les premiers mots de l’écrivain Delbray qui, à partir de ce jour, va tenir un journal où se mêlent propos insignifiants, portraits d’ amis, souvenirs d’enfance, rêves, descriptions d’intérieurs, scènes de la vie quotidienne et de nombreuses réflexions originales sur l’amour et les femmes.
La première des trois parties de ce long roman est une suite, pendant deux mois, de notes quasi quotidiennes qui précèdent le « coup de foudre » développé plus tard.
Pourquoi ce titre de L’Amphisbène (1912) ?
« Ce monstre, d’ailleurs d’un aspect fort décoratif, s’appelle un « Amphisbène », ce qui veut dire, étymologiquement, qu’il marche aussi bien en avant qu’en arrière… L’Amphisbène est donc, un serpent monstrueux, avec une tête à chaque extrémité du corps, et qui marche aussi bien à reculons qu’en avant… L’on rencontre de ces Amphisbènes dans les déserts de la Lybie, et l’on en trouva des figures représentées dans la tombe du Roi Chilpéric à Tournai, quand on l’ouvrit ! Il paraîtrait également que l’Amphisbène est le symbole de la trahison et de l’esprit de satire. J’aime mieux n’en rien croire et attribuer à l’emblème qu’a choisi le cher Pompeo Neroli une autre signification. Pourquoi ne le pas considérer comme une simple image de l’incertitude ? »
Amphisbène. Miniature du Bestiaire d’Aberdeen, folio 68 verso (XIIe siècle).
Merci pour ce livre.
Pour recoller les trois parties, la colle vinylique marche bien. Bien dégraisser les parties à accoler.
Mettre sous presse pendant vingt minutes.
ce poete est hyperpuissant !