C’est avec verve, passion et érudition que Henri Blaze de Bury (1813-1888), écrivain, critique artistique et compositeur, nous entraîne dans les mystères de la création de l’un des plus grands chefs-d’œuvre de la musique.
Extrait : « Qu’on imagine ce qu’une nature ainsi douée devait produire en musique dans un temps où la sensibilité règne partout, dans la philosophie, dans la politique, et tellement abuse de l’heure présente que l’avenir, écœuré, n’en voulant plus, raiera le mot de ses tablettes. Mozart même en tel milieu n’eut pas d’égal. Son être tout entier n’est que sensitivité, à ce point que les facultés d’observations, d’entendement, d’imagination, sembleraient, chez lui, n’exister uniquement que pour donner à la chose ressentie la forme et l’expression d’une œuvre d’art. L’émotion le gagnait au moindre prétexte, sa propre musique tirait des larmes de ses yeux. Aimer, se croire aimé, était son besoin, sa passion. »
Merci pour la découverte de ce texte rare.
Je vous en prie, Jocelyne !
Très belle lecture, merci encore