L’Héritage d’Arthur :la première partie du roman, La Fille de la comédienne, s’était terminée par le départ du marquis Arthur de Rudemont et de Clémence Beaujonnier, l’institutrice devenue sa maîtresse.
L’Héritage d’Arthur commence donc au moment où le château n’est plus habité que par l’oncle et la tante d’Arthur, ainsi que des domestiques. Pour parvenir à ses fins (à savoir hériter la fortune du marquis), Clémence a commencé par faire enfermer dans un couvent Denise, fille naturelle d’Arthur et héritière présumée. Puis elle emmène Arthur pendant quelques années en Angleterre et en Italie, avant de le ramener au château, alors qu’il est très diminué suite à un infarctus. Elle tente par tous les moyens d’empêcher la famille d’Arthur de s’approcher de lui, afin de garder seule l’influence totale qu’elle a sur lui. Louis Mérault, le neveu d’Arthur, amoureux de Denise, essaye d’écarter l’intrigante, mais en vain. Celle-ci parviendra-t-elle à mettre la main sur l’héritage ? Louis et Denise pourront-ils se marier ? le marquis de Rudemont survivra-t-il à toutes ces tromperies ?
Ce véritable « roman-feuilleton » est mené de main de maître par Hector Malot, qui stigmatise au passage la duplicité humaine, notamment celle des notables et des ecclésiastiques, prêts à tous les complots pour sauvegarder leurs intérêts. (Source : Bibliothèque numérique romande)
Alfred Stevens, Femme pensive près d’une fenêtre (ca. 1906).
Bonsoir, chère Jacline
Bravo pour votre persévérance! Vous en êtes récompensée par un Malot, qui ne déçoit jamais! Je suis très heureuse de vous avoir aidée à aller jusqu’à la fin de l’histoire. Un très grand merci pour votre si aimable commentaire, qui me fait chaud au cœur et qui m’encourage à lire d’autres romans de Malot.
Clémence est détestable, oui, mais, heureusement, nous ne sommes pas le marquis, qui doit la supporter, et n’a pas l’air mécontent!
merci de m’avoir convié à passer quelques heures en votre compagnie.
Amicalement
Cocotte
Bonjour chère Cocotte
Il me semble que j aurais abandonné ce roman en version texte.
Mais grâce à vos intonations , on est ” dedans” .
Je poursuis donc cette audio lecture en votre compagnie.
Merci de nous donner le courage de supporter Clémence.
Chère Lïat
Quel plaisir de vous avoir accompagnée pendant quelques heures et d’avoir agrémenté un peu votre voyage.
Hector Malot plait beaucoup aux audio-lectrices. Heureusement, il a écrit de nombreux romans et je vais en lire davantage. Il en reste beaucoup d’inédits.
Votre message m’a beaucoup touchée. Je vous en remercie chaleureusement.
Amicalement
Cocotte
Chère Elisabeth
Je suis très heureuse que ce roman vous ait plu. Dans les précédents, c’étaient les hommes qui étaient odieux. mais il faut bien qu’il y ait des personnages désagréables dans un roman.
Vous avez raison au sujet de la non indépendance des femmes. Malheureusement, le cas se reproduit encore, même s’il est plus rare. Combien de femmes, n’ayant pas de profession, pas d’argent, ne sachant où aller, sont obligées de subir un mari! Il faudrait que les garderies se multiplient et que les femmes aient toutes un métier, avec un salaire digne, qui leur permette d’avoir la vie qu’elles choisissent. mais nous n’en sommes pas encore là, malgré l’avancée certaine.
Merci pour votre message, qui m’a fait très plaisir.
Amicalement
Cocotte
Madame Cocotte,
J’aime beaucoup Hector Malot.
Votre lecture m’a accompagnée au cours d’un long
parcours en voiture, lequel, grâce à votre voix
dynamique, m’a paru moins long.
Merci beaucoup.
Quel exploit , chère Cocotte, d’ être arrivé au bout de cette sombre affaire !
Grand merci pour le grand récit des turpitudes causées par le non accès au travail correctement rémunéré et la non autonomie financière des femmes du 19 e siècle en France!
Les manoeuvres ecclésiastiques sont aussi formidablement décrites !
Merci beaucoup Cocotte.
Amitiés
Elisabeth
Chère EclatDuSoleil
J’ai été très heureuse de vous retrouver.
Ce Malot, en effet, est assez dur. Vers a fin, l’auteur laisse espérer une suite, mais je ne crois pas qu’il l’ai écrite. J’aurais bien aimé pourtant voir cette femme odieuse se faire punir de ses machinations par un de ses prochains maris.
J’espère que mon prochain Malot, pas pour tout de suite, aura des personnages plus sympathiques.
Merci pour votre amical commentaire, qui m’a fait très plaisir, et me motive pour enregistrer une autre lecture. Je suis ravie que celle-ci vous ait plu.
Cordialement
Cocotte
Je n’imaginais pas Malot nous racontant d’aussi troubles turpitudes 🙂 Même si on peut avoir quelques intuitions sur la fin, il ménage quand même pas mal son suspens, et sa Clémence (la mal nommée) déploie une imagination sans bornes pour retourner les sentiments de ce pauvre marquis… certes crédule, mais qu’elle réussit à isoler suffisamment du monde pour ne le lui montrer que sous le prisme qui sert ses intérêts.
Merci pour cette lecture, que j’ai retrouvée chaque soir avec plaisir, me demandant ce que la vilaine allait encore inventer, et si Louis réussirait à déjouer ses manœuvres.
Merci à vous, chère Marguerite, pour votre aimable commentaire.
Votre plaisir de la découverte de Malot est partagé, car c’est aussi un régal pour moi de l’enregistrer.
Amitiés
Cocotte
Merci beaucoup à Cocotte de nous faire découvrir des textes méconnus de ce grand auteur français. C’est un régal à écouter !