Le monde à côté de Sybille Riquetti de Mirabeau, dite Gyp, est celui qui se « distingue » du « vrai » monde car on y côtoie de faux comtes, de fausses ingénues, des affairistes véreux ainsi que des parvenus, tous en mal de respectabilité…
« M. Moray avait adoré sa femme, il ne l’avait jamais aimée ; mais l’idée d’être un mari trompé le bouleversait.
En réfléchissant, il s’avoue qu’il a bien fait tout ce qu’il fallait pour en arriver là. Non seulement il a trompé Josette, mais il l’a abandonnée à elle-même. Il était facile de prévoir que l’isolement moral dans lequel elle vit dans ce milieu antipathique à sa nature et à ses goûts, finirait un jour par la lasser.
Elle s’était mariée confiante, aimante, mais voulant tout à elle l’affection à laquelle elle avait droit.
Plus tard, elle avait accepté bravement l’abandon absolu et, malgré le continuel affront infligé par la scandaleuse conduite de son mari, elle avait, par sa grand dignité de vie, fait respecter la maison qu’il ne respectait pas. »
Pour votre plaisir, Valérie, mais aussi pour le mien !