Ces deux Chroniques du Gaulois des années 1880 pourraient être écrites aujourd’hui à quelques détails près.
Un dilemme pose le problème suivant : « La lune de miel passée, l’amour dans le mariage devient presque toujours impossible, n’est-ce pas ? En tout cas, il est rare, bien rare. Mais l’amour en dehors du mariage est un crime, suivant la loi. Alors il faut renoncer à l’amour, que la nature bien souvent conseille encore, ou bien commettre une faute que condamne la morale humaine. Que faire ? Désobéir à la nature ou à la loi ? Ne se point marier, direz-vous ?… C’est bon pour l’homme ; mais la femme, dans ce cas, se trouve en dehors des conventions sociales, est mise à l’index par la société. »
Dans La Galanterie, Maupassant déplore la disparition d’une si agréable spécialité française : « Mais nous avons perdu la plus charmante de nos qualités : la galanterie.
Nous étions le seul peuple qui aimât vraiment les femmes ou plutôt qui sût les aimer, comme elles doivent être aimées, avec légèreté, avec grâce, avec esprit, avec tendresse, et avec respect. La galanterie était une qualité toute française, uniquement française, nationale. »
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Ah Maupassant ! Je dois cet amour de l’auteur à un professeur de français lorsque j’étais en 3ème, il en parlait avec un tel enthousiasme qu’il était difficile d’y résister. J’avais particulièrement apprécié “le petit fût”. Merci Monsieur Depasse, pour cette lecture savoureuse.