Dans cet ultime recueil de nouvelles, Guy de Maupassant développe plusieurs des thèmes qui lui furent chers.
– L’Inutile Beauté (53 min) : Le stratagème cruel d’un comte se retourne contre lui.
– Le Champ d’oliviers (73 min) : Une vie d’apparence banale bascule dans l’horreur quand le passé et ses secrets se réincarnent (suivi de la 1ère version de l’épilogue).
– Mouche (25 min) : L’auteur, de plus en plus malade, se souvient, ému : l’insouciance de sa jeunesse, le canotage sur la Seine avec sa bande d’amis… et Mouche.
– Le Noyé (17 min) : Un femme subit la violence de son époux jusqu’à son accident. En est-elle pour autant libérée ?
– L’Épreuve (26 min) : Une querelle domestique conduit un mari soupçonneux à une initiative risquée.
– Le Masque (24 min) : Ah ! Les apparences ! Conte cruel sur un Don Juan qui tente d’effacer la réalité.
– Un portrait (15 min) : Petite enquête sur ce qui rend certains êtres si magnétiques.
– L’Infirme (16 min) : La rencontre d’un ancien camarade chargé de cadeaux. Pour qui ?
– Les Vingt-cinq Francs de la Supérieure (15 min) : Un clown paysan qui aime la vie et ne la prend pas au sérieux.
– Un cas de divorce (26 min) : Une autre version du « journal d’un fou ».
– Qui sait ? (35 min) : Conte fantastique sur un univers qui se dérobe à son narrateur.
– Alexandre (17 min) : Une histoire douce-amère sur l’amour et ses renoncements.
L’Inutile Beauté :
Piotr Tchaikovsky, Symphonie n°6 « Pathétique », 4ème mouvement, interprété par Yevgueni Mravinsky (1956, domaine public).
Giacomo Meyerbeer, Valse infernale de « Robert Le Diable », interprété par Marcel Journet (1912, domaine public).
Le Champ d’oliviers :
DAC Crowell, Chapel Hill, de l’album Sferica (Magnatune).
Johann Sebastian Bach, Passion selon Saint Matthieu, Choral final, interprété par les ensembles Münchener Bach Chor, Münchener Chorknaben et Münchener Bach-Orchester, dirigés par Karl Richter (1958, domaine public).
Mouche :
Erik Satie, Gnossienne N°3, interprété par Francis Poulenc (1957, domaine public).
Un portrait :
Frédéric Chopin, Valse N°9 op.69, interprété par Dinu Lipatti (1950, domaine public).
L’Épreuve :
John Holowach, My piano wakes, de l’album Elements (Magnatune)
L’Infirme :
Enrique Granados, Huérfana, de l’album Rêverie de Daniel Estrem (Magnatune)
Les Vingt-cinq Francs de la Supérieure :
Wolfgang Amadeus Mozart, Divertimento N°17 en Ré Majeur K. 334, 6ème mouvement, interprété par le Vienna Konzerthaus Quartet (1954, domaine public).
Un cas de divorce :
Richard Wagner, Lohengrin, Prélude du 1er acte, interprété par l’ensemble Vienna Philharmonic Orchestra, dirigé par Whilhelm Furtwängler (1954, domaine public)
Qui sait ? :
Alban Berg, Concerto pour violon, interprété par Josef Szigeti et l’ensemble NBC Symphony Orchestra, dirigé par Dimitri Mitropoulos (1945, domaine public)
Ernest Reyer, Sigurd, Le Bruit Des Chants, Extrait acte II, interprété par Georges Thill, direction, Eugène Bigot (1933, domaine public)
DAC Crowell, Benthic, de l’album Sferica (Magnatune)
Alexandre :
Giacomo Puccini, Manon Lescaut, Interlude de l’acte III, interprété par l’ensemble Philarmonia orchestra, dirigé par Herbert von Karajan (1954, domaine public).
C’est moi qui vous remercie JM pour votre message si chaleureux et l’intérêt que vous avez trouvé à cette lecture. Vous m’encouragez à poursuivre le travail sur la bande son et les ambiances de mes prochaines lectures bien que cela me demande souvent autant de temps que la lecture elle-même. Bien cordialement, Milunisu
Merci pour cette très belle lecture : la mise en scène est remarquable !
Chère Cocotte, je suis très sensible à votre message et il me touche beaucoup.
En effet, j’ai essayé de rendre à chaque nouvelle sa grâce et son climat particuliers. La musique m’y a aidé et je rends hommage aux musiciens sollicités.
Cocotte, votre message si généreux est une belle gratification et je vous en remercie de tout cœur. Bien cordialement, Milunisu.
Quel bon moment je viens de passer avec Milunisu et Maupassant! Quelle belle interprétation! Elle rend parfaitement toutes les nuances du texte. Votre ton, Milunisu est sobre, mais plein de chaleur, d’émotion contenue et de cœur. C’est une magnifique lecture qui m’a profondément touchée. Et quel génie, ce Maupassant!
Cordialement
Cocotte
Cette première nouvelle rompt effectivement avec la position sociale habituelle des femmes de ce temps.
Il suffit d’écouter “une vie”, très émouvant récit sur les espérances et la vie d’une femme, parfaitement lu par Romy Riaud sur le site ou par Victoria (sur Au fil des lectures) pour s’en convaincre. Cette comtesse avait un sacré courage ! Merci cher Vincent pour votre message si chaleureux. J’ai écouté avec plaisir votre lecture d'”une chevelure” et j’espère que vous nous donnerez bien vite d’autres nouvelles du même auteur.
Milunisu
Merci pour ce beau recueil à la lecture remarquable !
La première nouvelle, L’inutile Beauté, est d’une grande modernité, et l’interprétation parfaite lui donne toute sa force.
Je partage votre avis : ces nouvelles de GdeM méritent d’être connues et certaines sont parmi les plus belles qu’il ait écrites. Outre qu’il soit le dernier, j’ai trouvé intéressant ce recueil pour la diversité de registre. Je suis ravi qu’il vous ait divertie chère Hélène et vous remercie pour votre sympathique message provençal. Milunisu
Magnifique recueil, très bien dit (on croirait entendre un Maupassant plus méridional que normand, ce qui lui ajoute encore une qualité !), avec une illustration musicale particulièrement intéressante, je trouve.
Merci
Une auditrice d’Aix-en-Provence.
Merci pour ton message Juliette.
J’espère que tu auras de bonnes surprises car GdeM exploite toute sa palette dans ce recueil :
humour, horreur, fantastique, tendresse, nostalgie, cruauté, douceur, charme… c’est selon son humeur du moment.
Bonne découverte! Milunisu
Cher Milunisu ,
Voilà une bonne fin de semaine en perspective ,avec une lecture dont je vais me délecter .
Grand merci .
Juliette