Cette touchante nouvelle est parue dans Le Gaulois en 1888, avant d’être reprise par le magazine illustré La Vie littéraire en 1898.
« Je me rappelais parfaitement avoir vu ce beau garçon mince qui conduisait les cotillons avec une furie agile et gracieuse, qu’on avait surnommé, je crois, « la trombe ». Mais derrière cette image nettement évoquée flottait encore quelque chose d’insaisissable, une histoire que j’avais sue et oubliée, une de ces histoires auxquelles on prête une attention bienveillante et courte, et qui ne laissent dans l’esprit qu’une marque presque imperceptible. Il y avait de l’amour là-dedans. J’en retrouvais la sensation particulière au fond de ma mémoire, mais rien de plus, sensation comparable au fumet que sème pour le nez d’un chien le pied d’un gibier sur le sol. »
La mention « (Version 2) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
Quel plaisir d’entendre cette petite histoire si drôle qui m’enchante d’autant plus que votre voix et votre intonation augmentent mon plaisir.
Merci
Quant à moi, Nadège, je me régale de votre petit mot !
Bonjour, Merci pour cette lecture qui me permet de travailler manuellement en me nourrissant intellectuellement.
Bonne continuation