« Les grosses poutres du plafond, brunies par le temps, noires et enfumées, traversaient la pièce de part en part, portant le mince plancher du grenier, où couraient, jour et nuit, des troupeaux de rats. Le sol de terre, bossué, humide, semblait gras, et dans le fond de l’appartement, le lit faisait une tache vaguement blanche. Un bruit singulier, rauque, une respiration dure, râlante, sifflante avec un gargouillement d’eau comme celui que fait une pompe brisée, partait de la couche enténébrée où agonisait un vieillard, le père de la paysanne. »
Une façon cocasse de considérer la mort…
Il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
Franz Marc, Le père de l’artiste sur le lit de patient (1906-1907).
Merci M. Depasse.