“Je rentrai chez moi l’âme bouleversée ; car je suis certain, maintenant, certain comme de l’alternance des jours et des nuits, qu’il existe près de moi un être invisible, qui se nourrit de lait et d’eau, qui peut toucher aux choses, les prendre et les changer de place, doué par conséquent d’une nature matérielle, bien qu’imperceptible pour nos sens, et qui habite comme moi, sous mon toit…”
Le Horla a fait l’objet de plusieurs versions : d’abord une histoire publiée sous le titre Lettres d’un fou (1885), qui en pose les bases, puis une deuxième version Le Horla , 1886, sous une forme plus narrative, et enfin la version finale, Le Horla, parue dans le recueil du même nom en 1887.
C’est cette dernière version qui est lue ici. Pour une comparaison des trois versions, voir la belle lecture réalisée par Romy Riaud en 2008.
Il existe une autre version de ce livre audio, lue par un autre lecteur, à cette adresse.
Couverture de l’édition de 1908 du recueil Le Horla, illustrée par des dessins de William Julian-Damazy (1865-1910). Gravure sur bois de Gorges Lemoine.
Symphonie No.4 d’Albert Roussel (1869-1937), interprétée par l’Orchestre de La Suisse Romande, sous la direction d’Ernest Ansermet. Enregistré en mai 1956 au Victoria Hall de Genève.
Bonjour Vincent!
Un grand merci pour votre excellente lecture! Cela faisait des années que je souhaitais lire (ou écouter) cette célèbre nouvelle. Merci de l’avoir rendue accessible! L’histoire est palpitante et la tension monte graduellement jusqu´à l’apotéose dramatique de la fin. Votre ton de lecture est vraiment juste, et donne les émotions adéquates au bon moment. De plus, c’ est impressionnant de savoir que vous avez lu d’une traite!
Merci encore et au plaisir de vous écouter à nouveau bientôt.
Merci Diatrima. Je suis heureux de vous avoir donné l’occasion de découvrir ce texte ! Comme vous le dites, la progression dramatique est gérée d’une main de maître… C’est Maupassant, que voulez-vous !
Merci pour votre retour sur ma lecture. Finalement je suis un peu comme vous : cela faisait des années que je voulais enregistrer Le Horla, et je suis heureux que cela soit enfin fait !
Si vous aimez ce texte écoutez aussi la lecture qu’en fit Romy Riaud, elle vaut vraiment le coup, et en plus Romy vous permet de comparer les différentes versions, pour aller plus loin dans la genèse et l’histoire de ce texte. A bientôt !
Bonjour Vincent
J’appuie ce qu’a écrit Estelle. Et savoir que vous l’avez lu d’une traite, je ne peux qu’imaginer la performance.
Quand vous donnez un effet de voix très particulier à un passage, notamment vers la fin, quand la folie gagne et que la raison résiste, c’est magnifique. La dernière phrase aussi, quand il est perdu dans sa “logique” qui vrille… C’est poignant.
Je veux vous dire aussi que je vous ai écouté à 3000 mètres d’altitude lors d’une longue marche solitaire. Deux plaisirs qui se complètent parfaitement.
Merci… Encore !
Merci Erwan ! Je suis très heureux de lire que mon interprétation vous a plu !
Ce texte très fort incite, je pense, à être lu d’une façon très impliquée. J’avoue que j’aime interpréter ce genre de situation, que j’ai déjà rencontrée à plusieurs reprises chez Lovecraft…
On ne se quitte plus, dites donc, même sur le toit du monde (je suis champenois, alors pour moi 3.000 mètres c’est le toit du monde 🙂 ).
A bientôt !
Bonjour Vincent, merci pour votre lecture vivante et habitée. Elle apporte beaucoup à cette nouvelle.
Merci Estelle. Apporter quelque chose à un texte de Maupassant, c’est du lourd, comme commentaire, je suis flatté. Contrairement à mes habitudes, ce texte a été enregistré d’une seule traite. La narration à la première personne contribue, je pense, à la rendre très vivante.
Ecoutez aussi la lecture de la regrettée Romy ; cela vaut vraiment le détour, et vous pourrez de plus comparer les différentes versions.
Au plaisir de vous retrouver !
trés grans merci a vous ,très belle vois et bon lecture.
Merci Donovan !
Je dois avouer que je n’avais jamais lu le Horla. Voilà une lacune dissipée grâce à vous, cher Vincent .
Entre ce texte merveilleusement écrit et votre lecture, toujours aussi irréprochable, on pénètre immédiatement dans la tête du narrateur. Vous nous emportez , malgré nous, dans les méandres tortueux de ce cerveau en détresse……jusqu’à cette fin qui semble inéluctable.
Merci
Merci chère Eole ! Je n’ai pas perdu mon temps alors si cela vous a permis de découvrir cette oeuvre. Merci à vous de votre retour !
Splendide lecture.
Je connaissait l’histoire mais vous écouter est une joie. Merci à vous.
Merci beaucoup fabien de votre retour !