En 1884 Maupassant assiste à Étretat à la crémation d’un prince indien.
« J’ai donc vu brûler un homme sur un bûcher et cela m’a donné le désir de disparaître de la même façon.
Ainsi, tout est fini tout de suite. L’homme hâte l’œuvre lente de la nature, au lieu de la retarder encore par le hideux cercueil où l’on se décompose pendant des mois. La chair est morte, l’esprit a fui. Le feu qui purifie disperse en quelques heures ce qui fut un être, il le jette au vent, il en fait de l’air et de la cendre, et non point de la pourriture infâme.Cela est propre et sain. »
Pour mémoire, il a fallu attendre juillet 1963 pour que l’église catholique romaine tolère la crémation, tout en la déconseillant. Les Protestants ne voient aucune objection à caractère biblique contre la crémation, exception faite de certains qui y voient une forme d’insoumission au processus naturel de putréfaction voulu par Dieu. Un fidèle Orthodoxe voulant subir la crémation ne peut normalement pas être enterré à l’Église. La crémation n’est pas tolérée par l’islam. Traditionnellement, la crémation était interdite par le judaïsme orthodoxe, mais les juifs libéraux commencent à l’utiliser. (Renseignements : Wikipédia)
Merci M. Depasse.