Jour de fête commence ainsi : « J’étais parti pour fuir la fête, la fête odieuse et tapageuse, la fête à pétards et drapeaux, qui déchire l’oreille et crève les yeux. »
Suit une satire des pêcheurs à la ligne. « Est-il possible que des hommes d’intelligence reviennent durant toute leur vie passer leurs jours, du matin au soir, à désirer, de toute leur âme, de toute la force de leurs espérances, cueillir au fond de l’eau, avec une pointe d’acier, un tout petit poisson, qu’ils ne prendront peut-être jamais ! »
Le récit se termine par la rencontre, en ce jour de fête populaire, d’une pauvre femme en pleurs : « Et je songeais, prêt à sangloter moi-même, tant est puissante la contagion des larmes : « Si on ferme jamais les églises, où donc iront pleurer les femmes ? »»
L’Horrible se passe pendant la guerre de 1870 :
« L’horrible, ce vieux mot, veut dire beaucoup plus que terrible. Pour qu’on éprouve l’horreur il faut plus que l’émotion de l’âme et plus que le spectacle d’un mort affreux, il faut, soit un frisson de mystère, soit une sensation d’épouvante anormale, hors nature. Un homme qui meurt, même dans les conditions les plus dramatiques, ne fait pas horreur ; un champ de bataille n’est pas horrible ; le sang n’est pas horrible ; les crimes les plus vifs sont rarement horribles. »
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Lorsque je lis Maupassant, c’est la voix de René qui me parle : une voix ex-cep-tion-nelle.
Merci René !
bonjour mon ami