Idylle pourrait s’appeler : « La rencontre en wagon d’une poitrine opulente et d’un jeune homme affamé » :
« La nourrice reprit : « Quand on a du lait comme moi, il faut donner le sein trois fois par jour, sans ça on se trouve gênée. C’est comme un poids que j’aurais sur le cœur ; un poids qui m’empêche de respirer et qui me casse les membres. C’est malheureux d’avoir du lait tant que ça. »
Le jeune homme prononça : « Oui. C’est malheureux. Ça doit vous tracasser. »
L’Inconnue est le souvenir d’une rencontre mystérieuse et inoubliable :
« Qui est-elle ? Je ne le sais pas encore. Je l’ai rencontrée de nouveau deux fois. Je l’ai saluée. Elle ne m’a point rendu mon salut, elle a feint de ne me point connaître. Qui est-elle ! Une Asiatique, peut-être ? Sans doute une juive d’Orient ? Oui, une juive ! J’ai dans l’idée que c’est une juive ? Mais pourquoi ? Voilà ! Pourquoi ? Je ne sais pas ! »
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Je viens d’écouter Idylle. La grivoiserie de Maupassant admirablement distillée d’une voix de maître!