Cette (plutôt célèbre) nouvelle de Flaubert est extraite du recueil Trois Contes, écrits trois mois avant sa mort.
« Le prêtre fit d’abord un abrégé de l’Histoire Sainte. Elle croyait voir le paradis, le déluge, la tour de Babel, des villes tout en flammes, des peuples qui mouraient, des idoles renversées ; et elle garda de cet éblouissement le respect du Très-Haut et la crainte de sa colère. Puis elle pleura en écoutant la Passion. Pourquoi l’avaient-ils crucifié, lui qui chérissait les enfants, nourrissait les foules, guérissait les aveugles, et avait voulu, par douceur, naître au milieu des pauvres sur le fumier d’une étable ? Les semailles, les moissons, les pressoirs, toutes ces choses familières dont parle l’Évangile se trouvaient dans sa vie ; le passage de Dieu les avait sanctifiées ; et elle aima plus tendrement les agneaux par amour de l’Agneau, les colombes à cause du Saint-Esprit. »
Merci pour cette lecture
Vous êtes tout pardonné et je vous remercie de cet enregistrement. Bon projets futurs !
Apreté de la tâche, Ceusette, comme vous y allez ! Je ne me sens pas vraiment au goulag. Les kapos d’ici ne sont pas très sévères (même si ces derniers temps, je mériterais un petit coup de semonce…)
M. Luttringer, le ciel saura se montrer indulgent. Pour ma part, j’imagine l’âpreté de la tâche, et bien des mots de Cambronne (et sans doute, hélas, bien d’autres) me viendraient à la bouche à chaque lecture!
Que le ciel, dans sa mansuétude, me pardonne, et vous aussi, Joshua !
Rectification en cours.
Un petit « merde » se glisse dans le chapitre trois.
Sinon la lecture est fluide.
Monsieur Retbi, encore à la rescousse…
Monsieur Luttringer sait fort bien se défendre. Et avec humour en plus !
Cher James, si vous préférez la version de Christian Doucet., eh bien dites-le lui à lui, cela lui fera sans doute grand plaisir.
Belle attaque en règle, James ! Oui, je connais les lectures de mes collègues, oui M. Dousset est très bon, oui j’assume cette V3. Qui m’aime me suive ! Je vous invite à passer votre chemin, James !
C’est lu trop vite. La version de M. Dousset est tellement plus belle, toute en finesse et subtilité. L’avez-vous écouté avant de faire votre lecture? Et d’une manière générale écoutez-vous les lectures de vos collègues?