Rabelais est la belle dissertation d’un futur grand écrivain de 18 ans sur un ancien grand écrivain du XVIème siècle. Rabelais sera avec Montaigne, Cervantès, Shakespeare et Goethe, l’un de ces auteurs que Flaubert se plaira à « relire tous les jours ». Ce texte est une analyse de Pantagruel suivie de réflexions sur l’œuvre entière, où il pose le problème de l’énigme rabelaisienne, « si triviale, si joyeuse, mais, au fond, peut-être si profonde et si vraie ».
« Au reste, Rabelais est une longue étude à faire, il faut le connaître tout en entier pour l’apprécier, des analyses et des extraits le mutilent et le gâtent ; c’est en l’approfondissant que l’on verra tout ce qu’il y a de sève, de vigueur, d’imagination, de génie sous cette forme triviale et grossière, on s’étonnera de tant de diamants ensevelis, des forces de l’Hercule sous l’habit du bouffon. »
Dans cette étude il mentionne un passage de Pantagruel, Le Deuil de Gargantua publié sur le site avec d’autres extraits.
Merci pour cette lecture d’un texte de jeunesse de Flaubert que je ne connaissais pas.
Le texte de Wikisource comportant de très nombreuses coquilles, je conseillerais aux auditeurs habitués à suivre sur une version texte d’utiliser plutôt le lien suivant :
http://www.kufs.ac.jp/French/i_miyaza/publique/litterature/FLAUBERT__Etude_sur_Rabelais.pdf
Bonne soirée et encore merci,
Ahikar