Tirée des Trois Contes, La Légende de Saint Julien l’Hospitalier nous transporte dans un Moyen Âge où passion pour la chasse et fantastique religieux se mêlent. S’inspirant d’un vitrail de la cathédrale de Rouen, Flaubert n’oublie pas de parsemer son récit de quelques notations ironiques.
Comme pour insister sur l’aspect irréel, les différentes étapes de la vie de Julien baignent dans des tons vifs et fortement contrastés rappelant ceux des vitraux.
« La nuit allait venir, et derrière le bois, dans les intervalles des branches, le soleil était rouge comme une nappe de sang.
Julien s’adossa contre un arbre. Il contemplait d’un œil béant l’énormité du massacre, ne comprenant pas comment il avait pu le faire.
De l’autre côté du vallon, sur le bord de la forêt, il aperçut un cerf, une biche et son faon. »
La mention « (Version 2) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
Chapitre 1 :
Georg Philipp Telemann, Trio III en Sol major pour flûte, violon, violoncelle et clavecin, Largo, interprété par Paul Pitman (domaine public).
Chapitres 2 et 3 :
Ludwig van Beethoven, Le Christ au mont des oliviers, Opus 85, Introduction (European archive, domaine public).
Merci Christian pour vos lectures si remarquables ! Continuez-vous ? Avec reconnaissance, Antonio
Bonjour Scelero; oui, je continue à enregistrer et j’ai actuellement plusieurs fers au feu mais comme je suis un peu perfectionniste… Merci d’avoir pris le temps du commentaire et… à bientôt.
j’ai pensé aux tentations de Saint Antoine du même auteur, lu il y a très longtemps . Un grand merci pour cette lecture inspirée !!
Merci chère Bianca et désolé pour un tel retard dans la réponse. Si vous le souhaitez, n’hésitez pas à me signaler quelles oeuvres particulières vous voudriez m’entendre lire.
Au plaisir de vous retrouver entre de nouvelles pages.
Christian
Une lecture parfaite! Bravo. Vous avez une belle voix. C’est un recit cruel mais de grande qualité comme toujours chez Flaubert. J’espère que vous continuerez à nous faire partager de telles oeuvres. Merci.
Merci chère Isabelle; je crois que l’originalité du vocabulaire nous invite aussi au voyage, à l’échappée dans l’imaginaire, non?
Au plaisir de vous retrouver entre de nouvelles pages.
C’est une belle et prenante histoire…certains noms d’animaux semblent sortir d’un ailleurs ! Un vrai plaisir de vous écouter. Merci