Cinq nouvelles, plus ou moins liées, extraites de L’Hérésiarque et Cie (1910) de Guillaume Apollinaire.
Le merveilleux, la sorcellerie et le charme (au double sens du mot, « séduction » et « envoûtement magique ») nourrissent le conte populaire La Rose de Hildesheim, ou Les Trésors des Rois Mages.
L’Hérésiarque, qui donne son nom au recueil, est de la même veine que L’Infaillibilité : Benedetto Orphei et l’abbé Delhonneau se ressemblent par leur état ecclésiastique et leur défi à Rome et au Pape.
La parenté aussi est évidente dans La Disparition d’Honoré Subrac et Le Matelot d’Amsterdam où il s’agit d’enquêter sur des disparitions et des crimes.
Enfin, comme c’est le cas pour Honoré Subrac :
« Et moi, qu’un ennemi poursuit sans cesse, moi, qui suis peureux et qui me sens incapable de me défendre dans une lutte, je me confonds à volonté et par terreur avec le milieu ambiant »,
l’insolite joue un rôle capital dans La Serviette des poètes :
« – C’est un vrai miracle ! Cette serviette si sale, que tu étales avec complaisance, présente, grâce à la saleté coagulée et de diverses couleurs, les traits de notre ami défunt, David Picard. »
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